Juventus : enfin le réveil d’Arkadiusz Milik ?
Auteur d’un triplé jeudi soir face à Frosinone (4-0), Arkadiusz Milik semble enfin retrouver de la confiance sous le maillot bianconero. Néanmoins, l’attaquant polonais, peu titularisé en attaque par Massimilano Allegri, espère lancer son année 2024 au Piémont.
Jeudi soir, la Juventus s’est imposée avec la manière face au promu Frosinone en quarts de finale de la Coupe d’Italie (4-0). Une large victoire permettant aux ouailles de Massimiliano Allegri d’intégrer le dernier carré de ce tournoi national, où ils affronteront la Lazio en deux manches durant le mois d’avril. Un homme a été grandement décisif dans ce succès à l’Allianz Stadium : Arkadiusz Milik (29 ans). Titularisé aux côtés de la pépite turque Kenan Yıldız, l’attaquant polonais s’est offert un triplé contre les Giallazzurri (11e, 38e, 48e), et n’était pas loin d’un quadruplé finalement refusé mais sa position illicite obligeait l’arbitre, bien aidé par le VAR, de lui retirer son super hattrick, qui aurait pu être le premier de sa carrière.
Une performance des grands soirs qui contraste avec sa situation sportive chez les Bianconeri : sur ses 20 matches disputés toutes compétitions confondues, l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille n’a été présent dans le onze de départ qu’à cinq reprises, souvent devancé par Dusan Vlahovic ou encore Moise Kean, pisté d’ailleurs par le Stade Rennais. Mais la disette connue par le joueur de 29 ans n’inquiète pas son entraîneur, Massimiliano Allegri, confiant quant à la relance de son protégé pour la suite de la saison : «les attaquants sont comme ça, tu ne marques pas pendant un moment puis tu en marques trois. Mais Milik a toujours joué de bons matchs.»
«Je ne me sens pas comme un remplaçant…»
Interrogé à son tour après la rencontre, Arek Milik avoue ne pas apprécier son rôle de joker de luxe de la Juve, mais respecte les choix de son technicien. «Évidemment, je ne me sens pas comme un remplaçant, je n’ai pas été titulaire plusieurs fois, mais dans ma tête, il y a toujours l’équipe qui m’aide, évidemment à la fin, c’est l’entraîneur qui choisit qui joue. J’essaie d’aider avec les buts, avec les jeux. Heureux de la victoire, c’était un objectif à franchir. Et si je joue ? C’est l’entraîneur qui décide. Cela dépend des matchs, ce soir nous avons eu plus d’espaces et d’occasions de marquer. En championnat, cela dépend de l’équipe et des matchs, mais souvent dans les 30 dernières minutes, nous aidons les milieux de terrain à défendre, mais aujourd’hui, c’était le contraire, mais c’est le football.»
La presse italienne s’est montrée un peu moins mesurée à la suite du coup de chapeau d’Arek Milik en Coppa Italia. Sa performance XXL confirme ainsi le réveil offensif de la formation piémontaise depuis plusieurs mois, avec une série de 16 rencontres sans la moindre défaite toutes compétitions confondues, dont 5 succès de rang entre la Serie A et la Coupe. Plus que critiqué depuis plusieurs mois, Allegri a su insuffler une nouvelle dynamique au sein d’un effectif porté par plusieurs jeunes prospects (Miretti, Cambiaso, Yıldız…). En apportant son expérience au sein du vestiaire, Milik doit compter sur l’année 2024 pour relancer sa saison à Turin et retrouver les statistiques qu’il a atteintes au Napoli…
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