Arrivé en janvier à Liverpool contre un chèque de 84 M€, Virgil van Dijk connaît des débuts compliqués avec les Reds. Qu'importe, le défenseur central néerlandais ne pense pas une seconde à l'échec.
Il est le défenseur le plus cher de l'histoire du football. Recruté pour 84 M€ à Southampton, Virgil van Dijk (26 ans) doit désormais vivre avec cette étiquette du côté de Liverpool. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses débuts avec les Reds sont passés au crible, la moindre erreur étant soulignée, commentée et grossie. Cible privilégiée des commentateurs sportifs, l'ancien de la maison Jamie Carragher entre autres, et des supporters sur les réseaux sociaux, le Néerlandais, lui, reste droit dans ses bottes.
Dans les colonnes du Guardian, l'international oranje (16 sélections), désigné responsable des deux pénaltys concédés par les Scousers dimanche contre Tottenham (2-2, 26e journée de Premier League), est sorti du silence. «Je sais que, parce que j'ai franchi un cap, pour beaucoup d'argent, tout va être analysé. Personne ne va relever ce que tu fais de bien. Tout le monde se concentre sur ce que tu fais mal, c'est comme ça. Mais je vais discuter avec les gens qui veulent me rendre meilleur, qui peuvent me rendre meilleur, c'est-à-dire le coach et les joueurs autour de moi», a-t-il confié avant de poursuivre, sans se cacher.
Les critiques glissent sur van Dijk
«Ne pas trop prêter attention aux opinions des uns et des autres, spécialement négatives, est l'une de mes forces. Je sais mieux que personne ce que je réussis et ce que je dois améliorer. Personne ne parlera de ma prestation d'ensemble contre Tottenham dimanche. Nous avons très bien défendu, nous avons été sanctionnés de deux pénaltys très discutés, mais personne n'en parle. Mais je sais qu'en tant que bloc équipe, nous avons été très bons face à l'un des meilleurs attaquants d'Europe (Harry Kane)», a-t-il assuré, expliquant ensuite ses premières difficultés d'adaptation à Anfield.
«J'ai raté huit mois de compétition, de janvier dernier à septembre, et je n'ai pas vraiment joué au niveau de la Premier League. Il n'est pas facile de revenir, spécialement après un tel transfert et tous les regards portés sur les moindres détails. Je me concentre uniquement sur l'équipe et moi. Le football que nous jouons est totalement différent de celui de Southampton. Alors, j'ai besoin de temps pour m'habituer à tout ça, mais je travaille là-dessus au quotidien avec l'équipe. Je discute beaucoup avec le manager et tout ceux qui peuvent m'aider», a-t-il conclu, s'attendant à un retour chahuté ce week-end, à Southampton, son ancien club. Mais les critiques, Virgil van Dijk, qui commence à s'y habituer, n'en a visiblement que faire.
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