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Coupe du Monde 2018 : une folle soirée au rythme de la VAR !

L’Espagne et le Portugal se sont qualifiés pour les huitièmes de finale du Mondial au bout du suspense lundi soir, et ce, malgré leurs nuls respectifs contre le Maroc (2-2) et l’Iran (1-1). Mais ce mardi, tout le monde ne parle que de la VAR !

Par Alexis Pereira
3 min.
Portugal @Maxppp

On connaît les deux premiers huitièmes de finale de la Coupe du Monde 2018. L’Espagne défiera la Russie, tandis que le Portugal affrontera l’Uruguay. Mais le scénario a été long à se dessiner lundi soir. Longtemps, les Lusitaniens ont cru terminer premiers du groupe B. Les hommes de Fernando Santos ont mené pendant de longues minutes face à l’Iran, grâce à un but somptueux de Ricardo Quaresma. Dans le même temps, les Ibères peinaient contre le Maroc, étant menés par deux fois par les Lions de l’Atlas. Mais la VAR, actrice principale de la soirée, allait faire son entrée en jeu.

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À Kaliningrad, M. Irmatov avait recours à l’assistance vidéo pour valider un but de Iago Aspas, entré en jeu quelques secondes auparavant. Une réalisation à la limite du hors jeu finalement validée. Un but lourd de conséquences puisqu’il permettait à la Roja d’égaliser face aux Lions de l’Atlas (2-2) et de compter 5 points. Quelques secondes plus tard, à la Mordovia Arena, M. Caceres faisait lui aussi appel à ses assistants vidéos pour une faute de main de Cedric dans la surface portugaise. Après quelques secondes d’hésitation, l’arbitre paraguayen désignait le point de penalty et Karim Ansarifard remettait les deux équipes à égalité (1-1).

Un nul qui n’arrangeait évidemment pas les Portugais qui perdaient là la première place du groupe. «Avec la VAR, c’est difficile…», lançait notamment João Mario en zone mixte. Repris par José Fonte. «Pour moi, il n’y a pas penalty. On ne peut pas sauter vers le ballon les bras collés au corps, on ne peut pas prendre d’impulsion comme ça. Cedric regardait le ballon, il lui tape sur le bras et change de trajectoire. Je crois que c’est un penalty très généreux», résumait le défenseur central. La presse locale, elle, regrette «l’influence de la VAR» sur le résultat final et, donc, la suite de la compétition, à l’image du Diario de Noticias et O Jogo. L’Iran et Queiroz de son côté regrettait que la VAR n’ait pas aidé à l’exclusion de Cristiano Ronaldo pour un mauvais geste.

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Le Portugal enrage, l’Espagne jubile, le monde se moque !

En Espagne, en revanche, la VAR est portée aux nues, puisqu’elle a validé l’égalisation d’Aspas et, par la même occasion, redonné la première place aux hommes de Fernando Hierro. «Vive la VAR», titrent As et Marca, tandis que Mundo Deportivo y va de son «Merci la VAR». Sport souligne que «la VAR classe l’Espagne première». «C’est une technologie qui essaie d’être la plus juste possible. (…) Au final, nous avons eu de la chance de terminer premiers», confiait Hierro en conférence de presse. Le bonheur des uns fait le malheur des autres. Hervé Renard, sélectionneur marocain, en tête.

«Nous sommes énervés pour un jaune que Piqué n’a pas pris. Ensuite, je ne ferai qu’une remarque : sur le but de l’égalisation, le ballon sort d’un côté et le corner est joué de l’autre. C’est une erreur d’arbitrage monstrueuse. J’ai été poser la question aux arbitres en fin de match, mais leur porte était fermée et on ne m’a pas répondu. Arbitrer n’est pas facile. J’ai déjà dit ce que j’avais à dire», lâchait l’homme à la chemise blanche face aux journalistes.

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Ailleurs, dans le monde, la VAR et son utilisation sont au cœur du débat. «VARmaggedon», ose ainsi le Daily Mail, qui compare cette technologie à une véritable face. «L’hystérie VAR», titre le Guardian. «La VAR toujours plus chaud», indique L’Équipe. Déjà au coeur de nombreuses polémiques depuis le début du tournoi au sujet de son utilisation, la VAR voit là son influence même remise en question. La FIFA n’a sans doute pas fini d’en entendre parler.

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