Les révélations stupéfiantes de Benoît Assou-Ekotto sur Galtier et l’ASSE
Il y a presque dix ans, Benoît Assou-Ekotto a porté et défendu les couleurs de l’AS Saint-Etienne. Une expérience très particulière pour l’ancien joueur de Tottenham.
Après plusieurs années dans l’élite du football français, l’ASSE fait son possible pour revenir en Ligue 1. Cette saison, tout est donc encore jouable pour les Verts, qui sont actuellement troisièmes avec 51 points. À une autre époque, pas si lointaine, les pensionnaires du stade Geoffroy-Guichard ont pu compter sur des noms bien connus de la planète football à l’image d’un certain Benoît Assou-Ekotto. C’était lors de la saison 2015-16. Le joueur, passé par le RC Lens, Tottenham et QPR, avait fait son grand retour dans l’Hexagone sous les ordres de Galtier. Un choix qu’il a fait un peu à contrecœur comme il l’a expliqué lors d’une interview donnée à Julian Palmieri lors de l’émission Carton jaune. Ses propos sont relayés par le site peuple-vert.
La réponse est dans mon émission #cartonjaune 🟨
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« J’avais connu Saint-Étienne en venant jouer avec Lens à l’hôtel du golf, je crois. J’y étais allé quand j’avais 20 ans, et je m’étais dit : "pu… c’est pas ouf ici quand même". Et j’avais retenu ça. Mon agent m’appelle, il me dit : "il y a Saint-Étienne et tout". Je lui dis : "non, tout mais pas Saint-Étienne s’il te plaît". Il m’a dit : "non mais Saint-Étienne ça a changé, ils ont un tramway maintenant et tout ça". J’ai répondu : "oui, mais non quand même je ne veux pas"». Mais il a finalement été convaincu par son représentant qu’il connaissait depuis plus de 15 ans. Toutefois, le natif d’Arras a avoué avoir eu du mal avec la vie quotidienne à Saint-Etienne et les réprimandes des supporters. Sur le pré aussi, il a connu certaines difficultés.
Une expérience difficile sur comme en dehors des terrains
«J’arrive à Saint-Étienne, ça fait un an que je n’ai pas joué. La préparation… je ne fais pas toute la préparation parce que ça fait un an que je n’ai pas joué. Je joue le premier match de championnat contre Bordeaux, pu… que c’était dur. Et puis tu as un réflexe d’attaquer, mais là, tu es dans la gestion de fou. On prend un but à la dernière minute, le gars me bouge parce que je suis cuit cuit cuit. Déjà, tu ne prends pas forcément de plaisir dans ta vie stéphanoise. Là, faire 100m c’est beaucoup plus compliqué que si tu es à Londres, dans un stade de folie, avec une équipe de folie. Là je n’irai pas jusqu’à dire que c’était jouer à contrecœur, mais c’était dur. Le retour en France, c’était dur footballistiquement.» Des propos francs de la part de l’homme de 40 ans, qui a évoqué la suite et fin de son aventure.
«Je devais prolonger et je ne signe pas. Et c’est là où je ne suis pas surpris parce que je connais ce milieu et je n’ai pas un attachement de folie. Christophe Galtier, à la fin de saison, me dit : "tu fais quoi l’année prochaine". Je lui dis : "je ne sais pas, si vous avez envie de parler, je vous écoute, si vous n’avez pas envie, je m’en vais". L’ambiance était bonne, super ambiance. Il me dit : "on a envie de te garder". Je dis : "ok cool". Ils commencent à discuter, contrat et tout… Puis arrivé à un moment je dis à mon agent : "mais l’entraînement reprend dans une semaine quand même, il serait peut-être temps de finaliser". Et il me dit : "je vais être honnête avec toi, ça fait 3 jours qu’ils ne me répondent pas". Je dis : "ça pue quand même". Donc ils appellent, une fois, deux fois, je lui demande le numéro du président Romeyer.»
Il règle ses comptes avec Galtier
Il poursuit : «je lui envoie un texto en disant en gros "vous êtes des sal… Appelle-moi, dis-moi : "je ne veux pas de toi." Je suis cool. Mais pourquoi vous ne répondez pas au téléphone." Et le mec m’a répondu tout de suite alors que mon agent essayait de le joindre depuis 3, 4 ou 5 jours. Il m’a dit : "je ne suis au courant de rien, on fait une réunion mercredi". Je lui dis : "très bien, dites à Galtier qu’il soit là". Il me répond : "non Christophe ne peut pas être là". Je lui dis :"bah on fait une réunion jeudi alors". Il me répond : "non il ne peut pas". Donc on est parti à leur réunion, et le fils adoptif de Galtier, avait un arrière gauche, que je ne connaissais pas, Cheikh Mbengue, qui était à Rennes.»
Il conclut : « donc lui a dit à son père : "papa j’ai un arrière gauche" et Galtier a plus donné de nouvelles. Je lui ai envoyé un texto : "tu es la reine des sal…, tu prétends avoir un fort caractère et blablabla, tu es une sal…, et si tu n’es pas content, on se voit". Il m’a répondu peut-être six mois après en me disant que je devais le remercier. Mais Galette, ce n’est pas comme si j’avais 19 ans, et que tu me sortais du centre de formation pour jouer à l’ASSE.» Presque dix ans après, Benoît Assou-Ekotto n’oublie pas son passage dans la Loire et sa collaboration tout à fait particulière avec Christophe Galtier, qui ne s’est visiblement pas fait un ami.
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