Ligue 1

Le malaise Marquinhos enfle au FC Nantes

Le prêt de Marquinhos au FC Nantes ne se passe pas du tout comme prévu. Après avoir manqué la moitié de la première partie de saison pour disputer un tournoi avec le Brésil, le joueur appartenant à Arsenal veut remettre ça, obligeant Jocelyn Gourvennec à hausser le ton.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Marquinhos avec le FC Nantes @Maxppp

C’est une véritable énigme. Depuis son arrivée au FC Nantes sous la forme d’un prêt en août dernier, Marquinhos (20 ans) n’a presque pas joué. Certains supporters doivent même se demander à quoi ressemble physiquement le joueur de 20 ans. Après six mois passés au club, l’ailier n’a disputé que 150 minutes reparties en 7 rencontres de Ligue 1 pour un bilan d’une passe décisive. Un maigre temps de jeu qui n’est pas dû à ses performances, mais bien à sa volonté de disputer les tournois pré-olympiques avec sa sélection.

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Après les Jeux Panaméricains disputés à l’automne où il est d’ailleurs revenu blessé, voilà qu’il souhaite se rendre en Amérique du Sud pour disputer le tournoi de qualifications aux JO de Paris de la zone CONMEBOL. Une envie tout à fait louable seulement c’est encore le FC Nantes qui en fait les frais. Ce nouveau tournoi lui ferait manquer au moins 5 matchs repartis entre le 20 janvier et le 2 février, après avoir déjà raté 6 rencontres en octobre. Une situation qui commence à agacer, d’autant que les Canaris jouent le maintien et n’ont que 4 points d’avance sur la zone rouge.

Gourvennec : «il y a une situation qui est merdique»

«Le joueur est en prêt, il appartient à un autre club (Arsenal). Il est déjà parti un mois en octobre et il est revenu blessé. Maintenant, il veut aller faire un deuxième tournoi préparatoire aux JO, s’exaspère Jocelyn Gourvennec en conférence de presse ce mercredi. On le comprend aisément, mais ça se bouscule avec nos impératifs. On a besoin de joueurs à 200 % pour la deuxième partie de saison.» Le cas du Brésilien devient franchement épineux, comme nous vous le rapportions déjà il y a quelques semaines. Surtout que le prêt est payant (environ 300 000 euros).

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Mais dans ces conditions, et à défaut de casser son prêt, Nantes pense à remplacer le Brésilien cet hiver. «On comprend qu’il ait envie d’y aller, on n’est pas obligé de le laisser partir. Si on l’empêche de partir, on le perd. En l’autorisant à partir, on le perd quand même, constate le nouvel entraineur nantais. Faites les additions, les soustractions, un égal et, à la fin, il y a une situation qui, je suis désolé de le dire, est merdique et, donc, on s’adapte. On ne peut pas être ici et là-bas. C’est peut-être un poste que l’on devrait pourvoir.» Comme une forme d’avertissement.

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