Maroc-Brésil : la Seleção crie au scandale contre l’arbitrage après la défaite
Battue par le Maroc, à Tanger (1-2), la Seleção essuie une première défaite depuis le fiasco du Mondial 2022, au Qatar. Les Brésiliens ont pointé du doigt l’arbitrage de la rencontre.
Un véritable exploit. Après sa dernière Coupe du monde 2022 plus que réussie, où il a atteint les demi-finales pour la première fois de son histoire, au Qatar, le Maroc s’est offert le Brésil pour sa rentrée (2-1). Dans une ambiance de folie à Tanger, les Lions de l’Atlas ont fait tomber une Seleção déjà malade, qui espérait se relever après son échec au dernier Mondial, où ils ont été sortis par la Croatie en quart de finale.
Sans Neymar et avec l’entraîneur intérimaire Ramon Menezes aux commandes, le Brésil a donc manqué sa reprise. Et si la presse brésilienne a émis quelques critiques envers le jeu proposé par la Seleção, le successeur de Tite a notamment pointé du doigt l’arbitrage. «Nous avons eu un peu de mal au début du match, c’était prévisible. Nous avons pensé, surtout en première mi-temps, à renforcer un peu plus le système défensif, surtout sur les côtés, car le Maroc est très fort sur les côtés, surtout à droite. (…) Je ne suis pas du genre à parler de l’arbitrage, mais tout le monde l’a vu…», a d’abord expliqué Ramon Menezes.
Le Brésil dénonce trop de fautes sifflées
Même son de cloche pour le capitaine du soir, Casemiro, qui estime que M. Selmi Sadok a sifflé trop de fautes et s’est également plaint d’un but de Vinicius Jr. refusé pour une position de hors-jeu, en première mi-temps. «Ramon a fait un excellent travail, il a essayé de nous transmettre son idée. Je pense que c’était bien. Nous devons gagner, mais je pense que l’idée de jeu était bonne. La plus grande difficulté, avec tout le respect que je lui dois, a été pour moi l’arbitrage», a-t-il assuré en zone mixte.
Enfin, le dernier à évoquer le sujet aura été Rodrygo, le jeune Madrilène. «Je n’aime pas parler de l’arbitre, mais c’était un peu compliqué, il ne voulait pas laisser le match se dérouler. On pressait et il sifflait toujours une faute quand on pressait. Cela a rendu les choses un peu compliquées. Mais je ne vais pas chercher d’excuses. C’est une équipe très forte, qui s’est très bien comportée en Coupe du monde», a ajouté l’attaquant, devant la presse. Des faits de jeu qui n’entacheront pas la belle victoire des Lions de l’Atlas face à la première nation mondiale, au classement FIFA.
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