PSG - Brest : le retour explosif du couteau suisse Marco Asensio !
Le Paris Saint-Germain accueillait le Stade Brestois ce dimanche soir, sur la pelouse du Parc des Princes, lors de la la 19ème journée de Ligue 1. Une rencontre marquée par la remontada brestoise (2-2) malgré une grande prestation signée Marco Asensio pour son retour dans le onze de départ du PSG en championnat.
Après une solide victoire en Coupe de France contre l’US Orléans le weekend dernier, le Paris Saint-Germain retrouvait le chemin de la Ligue 1 ce dimanche soir, en accueillant sur sa pelouse du Parc des Princes, le Stade Brestois dans le cadre de la 19ème journée de Ligue 1. Un test loin d’être inintéressant pour les troupes de Luis Enrique à moins de deux semaines de la réception de la Real Sociedad en 8e de finale aller de la Ligue des Champions. Pour ce duel face aux Bretons, l’entraîneur espagnol a décidé de reconduire Marco Asensio dans le onze de départ après deux copies pleines en Coupe de France contre Revel (1 but, 2 passes) et Orléans. Depuis son retour de blessure, l’ancien joueur du Real Madrid n’avait pas retrouvé un statut de titulaire en championnat. Voilà chose faite pour le plus grand bonheur des Parisiens.
«Je peux jouer à tous les postes de l’attaque. Devant, à droite, à gauche ou en retrait. Lui, il aime les joueurs dynamiques qui peuvent bouger, sans avoir de position fixe. Mais c’est vrai que ma meilleure position, c’est dans le jeu, derrière l’attaquant, en tant que milieu offensif ou attaquant en retrait. Mais je ferai ce que me demande l’entraîneur», avait annoncé Marco Asensio, l’été dernier lors de l’officialisation de son arrivée à Paris. Il l’avait promis et ce constat est plus que jamais devenu véridique au fil des dernières semaines. Si sa blessure au pied l’a laissé éloigner des pelouses pendant deux mois et demi, l’Espagnol de 28 ans monte en régime depuis quelques rencontres. Le début d’année 2024 d’Asensio est tout simplement fulgurante et offre à Luis Enrique une nouvelle corde à son arc, une nouvelle option offensive dans son système tactique mouvant. Une preuve supplémentaire ce dimanche contre le Stade Brestois (2-2).
Une polyvalence capitale pour Luis Enrique !
Contre les Ty’Zefs d’Eric Roy, le natif de Palma de Majorque a rendu une copie pleine. Auteur d’une belle ouverture du score sur la passe décisive de Bradley Barcola (38e), il est également impliqué directement dans le second but parisien, inscrit par Randal Kolo Muani qui a su parfaitement reprendre la frappe signée Asensio mal repoussée par Marco Bizot (45e). Au-delà de sa très belle partie, Asensio a surtout brillé en étant aligné dans un nouveau positionnement. En effet, alors qu’il a déjà été utilisé en pointe de l’attaque dans un rôle de faux neuf et même ailier sur les flancs droite et gauche de son équipe, l’ancien protégé de Zinédine Zidane au Real Madrid a, contre le Stade Brestois, hérité du poste de milieu central aux côtés de Vitinha et Fabian Ruiz : «on a plutôt réalisé une bonne première période, mais on aurait pu avoir plus de verticalité mais Brest a fait son match, il faut qu’on se concentre sur nous. Il faut analyser ce match à froid, il ne faut pas sortir de notre chemin et garder cette bonne dynamique et repartir sur de bonnes bases. Je me sens très bien, je suis très satisfait de l’opportunité que m’a donné le coach et suis très content qu’il m’ait aligné», a déclaré le principal intéressé sur Prime Video.
Ce rôle de numéro 8 polyvalent et modulable semble convenir à Marco Asensio, qui est parvenu à se montrer précieux dans le collectif parisien. Un gros volume de jeu sur toutes les zones du terrain : côté gauche, côté droit, axe. L’Espagnol a tout simplement été partout. Il a d’ailleurs terminé la rencontre avec une cinquantaine de ballons touchés pour seulement cinq ballons perdus et deux passes ratées. Un total de 94% de passes réussies qui témoigne d’une grande productivité. Sa connexion huilée avec Bradley Barcola a été le moteur principal de l’attaque du Paris Saint-Germain ce dimanche soir contre Brest. Voilà ce qui permet à Luis Enrique de disposer d’un nouvel atout polyvalent, à l’heure où le repositionnement de Kylian Mbappé en neuf condamne Gonçalo Ramos et l’arrivée de Gabriel Moscardo dans l’axe ne devrait se faire qu’en juin prochain… La concurrence fait rage à Paris mais la polyvalence et la profondeur règnent.
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