Notes du match UEFA Nations League

Allemagne - Italie : les notes du match

L'Allemagne a humilié l'Italie sur le score de 5-2. Une rencontre pendant laquelle de nombreux joueurs allemands ont pu briller.

Par La Rédaction FM
11 min.
Thomas... MULLAAAAAA @Maxppp

L'Allemagne termine bien son mois de juin. En difficulté avec trois matches nuls concédés en autant de rencontres depuis le début de cette Ligue des Nations, la Mannschaft s'est enfin imposée à l'issue de cette quatrième journée, face à une Italie en grande difficulté. Hansi Flick choisissait de faire tourner son effectif, en alignant Gündoğan, Hofmann, Sané et Werner autour de Muller. Côté Italien, on retrouvait une attaque Gnonto-Raspadori-Politano. Et rapidement, les Allemands faisaient la différence grâce à un beau mouvement collectif, où Raum pouvait glisser à Kimmich, qui ouvrait le score (1-0, 10e). Complétement dominée, la Squadra Azzura parvenait à tenir... jusqu'à un penalty bêtement concédé par Bastoni et transformé par Gündoğan (2-0, 45e).

La suite après cette publicité

En seconde période, rien ne s'arrangeait. À la suite d'une grosse percée de Raum sur le côté gauche, Spinazzola dégageait directement sur Müller à l'entrée de la surface (3-0, 51e). Sans solution et abattu sur le terrain, les Italiens ne pouvaient que subir et concédaient un quatrième but. Sur une merveille de passe de Muller, Gnabry remisait intelligemment sur Werner (4-0, 68e)... avant que le buteur de Chelsea ne profite d'une relance catastrophique de Donnarumma pour s'offrir un doublé (5-0, 69e). L'Italie ne pouvait que sauver l'honneur grâce au premier but de Gnonto (5-1, 78e) et un but de la tête de Bastoni (5-2, 94e). Une très lourde victoire de l'Allemagne, qui termine deuxième de son groupe et n'accédera donc pas au Final Four en raison de la victoire spectaculaire hongroise contre l'Angleterre (2-0). L'Italie, troisième du groupe, évite le pire.

Revivez le film de la rencontre sur notre live commenté.

La suite après cette publicité

L'homme du match : Müller (8,5) : il est tout de suite rentré dans son match en étant très présent dans la construction des offensives allemandes. L’attaquant munichois a également effectué un gros pressing sur ses adversaires et a réalisé de nombreuses différences grâce à sa vista et son engagement dans les duels. Au retour des vestiaires, il s’est rapidement illustré en reprenant bien un second ballon à l’entrée de la surface, et d’une demi-volée puissante il a réussi à tromper Donnarumma (51e, 3-0). Sur le quatrième but allemand, il a cette fois réalisé une superbe passe de l'extérieure du pied pour Gnabry qui pouvait servir tranquillement Werner (68e, 4-0). Il a logiquement été remplacé par Musiala à la 75e minute.

Allemagne

  • Neuer (6,5) : il a rapidement été mis à contribution en réalisant un double arrêt décisif sur sa ligne devant Raspadori et Gnonto (8e), avant d’être beaucoup moins sollicité par les attaquants italiens durant la première période. Comme à son habitude le portier allemand a été très bon sur les quelques ballons au pied qu’il a eu à jouer. Au retour des vestiaires, il a réalisé une nouvelle fois un sauvetage incroyable devant Barella, qui était quoi qu’il arrive hors-jeu (55e). Il s’est finalement incliné sur un ballon repoussé dans les pieds de Gnonto au second poteau (78e, 5-1). Le gardien du Bayern a ensuite réalisé une superbe parade sur un coup-franc de Dimarco dans le temps additionnel (93e), avant de s'incliner une deuxième fois sur un bon coup de tête de Bastoni (94e).

  • Klostermann (6) : un peu en difficulté en début de rencontre sur son côté droit, le latéral droit allemand est progressivement rentré dans son match en mettant notamment plus d’impact dans les duels. Il a ensuite été assez solide et a bien bloqué les attaques adverses. Offensivement, il s’est souvent porté vers l’avant sur son coté et a réalisé plusieurs centres dangereux.

  • Süle (6,5) : pas irréprochable sur son placement défensif, le défenseur allemand a fait cependant parler son calme et sa bonne qualité passe pour relancer proprement son équipe et apporter le danger avec des longs ballons dans le dos de la défense adverse. Sur l’ouverture du score, c’est lui qui a déclenché l’action qui a amené le but allemand d’une belle transversale (10e, 1-0). Il a été remplacé par Tah à la 86e minute.

  • Rüdiger (6) : il a effectué de bonnes interventions sur les longs ballons italiens et a remporté les quelques duels importants en défense grâce à sa puissance physique. Au retour des vestiaires, lorsque les Italiens poussaient il a effectué plusieurs bonnes interventions pour empêcher la Squadra Azzurra de revenir dans le match. Le nouveau défenseur du Real a été averti après une altercation avec Gnonto (60e). En fin de rencontre, il a complètement oublié Gnonto au second poteau qui a pu sauver l’honneur (78e, 5-1).

  • Raum (7) : le latéral droit s’est énormément projeté dans son couloir pour apporter le surnombre et centrer, il a d’ailleurs délivré un beau centre pour l’ouverture du score de Kimmich (10e, 1-0). Sur le troisième but allemand, il a fait encore la différence sur le côté et a envoyé un centre très dangereux dans la surface que Muller a pu reprendre (51e, 3-0)

  • Gündogan (8) : il a réalisé un gros travail au milieu du terrain en coupant de nombreuses trajectoires de passes et en construisant bien le jeu de son équipe. Le milieu de City a été décisif en faisant le break juste avant la mi-temps, il a parfaitement transformé le penalty de son équipe en tirant en plein centre du but italien (48e, 2-0). Au retour des vestiaires, lorsque l’Italie poussait, il a bien contrôlé le milieu de terrain allemand et a ensuite fait de nombreuses différences dans l’entrejeu, en délivrant notamment de bons ballons pour ses attaquants. Il a été remplacé par Stach à la 88e minute. Le nouvel entrant à loupé une belle occasion de marqué en frappant dans le petit filet de Donnarumma (90e).

  • Kimmich (7,5) : le Bavarois est bien rentré dans son match et a rapidement été récompensé en ouvrant le score pour la Mannschaft, en réalisant un bel enchainement dans la surface italienne pour tromper Donnarumma (10e, 1-0). Le milieu allemand n’a pas hésité à redescendre assez bas pour faire remonter le ballon.

  • Hofmann (6,5) : assez discret un début de rencontre il est monté en puissance et a touché de plus en plus de ballons et a mis une grosse pression sur la défense italienne. Il aurait pu faire le break après une belle action collective, mais sa frappe croisée était repoussée par le gardien italien (33e). Le milieu de Gladbach a ensuite obtenu un penalty juste avant la mi-temps après un accrochage dans la surface avec Bastoni (47e). Il a été remplacé à la 64e minute par Gnabry. Le nouvel entrant s’est immédiatement illustré en délivrant une belle passe décisive pour Werner (68e, 4-0).

  • Müller (8,5) : voir ci-dessus.

  • Sané (6) : très remuant sur son côté gauche l’ailier allemand a mis en difficulté la défense italienne, c’était d’ailleurs lui qui allumait la première mèche mais sa puissante frappe à ras de terre a fui le cadre de Donnarumma (7e). L’attaquant bavarois a parfois fait des mauvais choix dans ses transmissions mais également devant le but. Il a eu une belle occasion de marquer en fin de première période mais le portier italien était vigilant (39e). Pas inspiré devant le dernier geste, il perdait un nouveau duel face au gardien parisien (57e).

  • Werner (8) : il a réalisé un gros match en mettant tout de suite en danger la défense italienne grâce à ses nombreux appels dans la profondeur. Très intéressant avec son jeu dos au but, l’avant-centre allemand a réussi à faire des différences et créer des décalages. Le buteur de Chelsea a eu une belle occasion d’ouvrir son compteur dans ce rassemblement mais Donnarumma repoussait bien sa puissante frappe trop axiale (40e), avant d’envoyait une frappe trop molle pour inquiéter le gardien adverse (60e). Il a été finalement récompensé en reprenant à bout portant une offrande de Gnabry (68e, 4-0), avant de s’offrir un doublé quelques secondes plus tard sur une grosse boulette de Donnarumma (69e, 5-0). Il a été remplacé par Nmecha à la 75e minute. L'attaquant de Wolsbourg a eu du mal à exister en fin de match.

La suite après cette publicité

Italie

  • Donnarumma (3) : le portier parisien a été abandonné par ses défenseurs, c'est vrai. Mais on pouvait en attendre plus. Il ne peut être tenu pour premier responsable des réalisations allemandes outre sa relance foireuse sur un des buts de Werner, mais il aurait éventuellement pu faire mieux sur certaines frappes. Quelques points positifs, puisqu'il a par exemple sorti une belle intervention sur Hoffmann (33e), avant de récidiver devant Werner (40e). En deuxième période, il remporte aussi un joli duel face à Sané (57e). Mais pas au niveau d'un top gardien...

  • Spinazzola (3,5) : prestation assez discrète du joueur de la Roma. Sur le flanc gauche de la défense italienne, il n'a que très peu apporté sur le plan offensif, si ce n'est quelques ballons bien sentis à destination de partenaires placés légèrement plus haut. Mais pas de déboulés, pas de lignes brisées... Défensivement, un peu mieux même s'il dégage mal le ballon sur ce troisième but allemand. Federico Dimarco est entré à la 65e minute pour solidifer la défense et a au moins terminé avec une passe décisive au compteur.

  • Bastoni (2,5) : peut-on dire qu'il s'est fait bastonner par les Allemands ? S'il n'est pas le seul responsable sur l'ouverture du score de Kimmich puisque c'est toute la ligne défensive qui est à la rue, c'est tout de même lui qui le laisse reprendre seul dans la surface (10e). Puis, juste avant la pause, il accroche Hofmann et offre un penalty aux Allemands, qui en ont profité pour faire le break (44e). Outre ces erreurs, il a globalement été peu rassurant, bien loin de ce qu'il peut montrer à l'Inter. Son but au bout du temps additionnel ne changera rien (94e, 5-2).

  • Mancini (3) : comme son acolyte de la défense centrale, difficile difficile ce soir... Il risque de faire des cauchemars des joueurs offensifs allemands. Même s'il n'a pas été réellement coupables de grosses erreurs, ce fut surtout une accumulation de mauvais placements, de relances souvent hasardeuses, et de duels perdus face aux joueurs de la Nationalmannschaft.

  • Calabria (4) : un peu moins en difficulté que les autres sur le plan défensif, il n'aura cependant pas contribué à solidifier tout ça. Il a par exemple laissé beaucoup d'espaces à ses adversaires pour centrer dans la surface. Avec le ballon, il n'a contribué à rien, même s'il est à l'origine du premier but transalpin du soir avec un centre pour Dimarco, repoussé par Neuer puis repris par Gnonto.

  • Cristante (3) : match à oublier pour lui. Positionné devant sa défense, il n'a jamais réussi à stopper les nombreuses vagues allemandes qui s'abattaient sur l'équipe italienne. Dépassé, et même lorsqu'il a essayé d'apporter un peu devant, ses frappes ont été complètement manquées.

  • Frattesi (4) : celui qui est un des nouveaux visages de cette Squadra Azzura n'a pas pu profiter de ce match pour se montrer. Souvent cantonné à des labeurs défensifs au vu de la supériorité allemande, il a au moins harcelé ses adversaires et contribué à quelques récupérations. Scalvini (4,5) l'a remplacé à la pause et a apporté un peu de punch entre les lignes.

  • Barella (4) : comme tous les joueurs de l'entrejeu italien, ce fut difficile pour lui tant ses vis à vis allemands ont dominé en termes de possession. A vrai dire, c'est surtout dans les tâches défensives qu'il a réussi quelques choses intéressantes, puisque balle au pied, il n'y a pas eu grand chose à signaler.

  • Politano (non-noté) : rencontre assez difficile pour l'ailier du Napoli, qui a vécu une première période assez discrète. Un excellent centre pour Raspadori (6e) en tout début de partie, et plus grand chose d'autre. Il a surtout dû se contenter de courir derrière le ballon en effectuant du pressing. Il aura au moins eu le mérite de s'être donné. Roberto Mancini l'a fait sortir juste avant la pause (44e) pour passer sur une défense à trois en faisant entrer Luiz Felipe (4). Pari raté puisque ce dernier n'a clairement pas aidé à renforcer la défense...

  • Gnonto (5) : le jeune joueur formé à l'Inter était titularisé pour la deuxième fois lors de cette Nations League. Face à un rival de ce calibre, il faut reconnaître qu'il a eu du mal à se montrer et a été assez effacé. A sa décharge, son équipe n'a que très peu dépassé la ligne de milieu de terrain et il n'a logiquement pas eu de situations intéressantes, se retrouvant souvent seul face à deux ou trois allemands. Quelques opportunités où on l'a senti en mesure de créer du danger, et il parvient tout de même à marquer le but de l'honneur, en renard (78e).

  • Raspadori (3,5) : le buteur de Sassuolo a aussi vécu une soirée compliquée en terres allemandes. Bien muselé par l'arrière-garde germanique, il n'a pratiquement eu aucun ballon intéressant à exploiter dans les derniers mètres. Là aussi, ce n'est pas tout à fait de sa faute, mais difficile de vraiment noter une prestation presque fantomatique. Caprari (4) a pris sa place au retour des vestiaires et a créé un peu de danger lorsqu'il a eu le cuir dans les derniers mètres.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier