Chelsea : Mourinho prend position pour l'avenir de deux de ses vétérans

Le sourire aux lèvres. C'est évidemment heureux et détendu que José Mourinho s'est présenté en conférence de presse ce mardi après le succès de Chelsea en Capital One Cup dimanche, face à Tottenham (2-0). Le manager des Blues a profité de l'occasion pour évoquer l'avenir de deux de ses vétérans, à savoir John Terry (34 ans) et Petr Cech (32 ans). Au sujet du défenseur central, le Special One a affirmé qu'il serait toujours là la saison prochaine. «Son avenir sera réglé, je pense, avant la fin de la saison, assurément», a-t-il glissé avant de poursuivre. «Il sera un joueur de Chelsea la saison prochaine, je peux vous le garantir. Si je vous le dis, c'est parce que c'est que le board et le joueur me le disent. Il va avoir un nouveau contrat. Il ne manque plus que l'accord», a-t-il avancé.

Une solution qui l'enchante, parce que l'ex-international anglais (78 sélections, 6 buts) reste performant sur le terrain mais aussi parce que le Lusitanien peut ainsi préparer l'avenir sereinement. «Tous les joueurs sont difficiles à remplacer. On peut préparer la suite en le conservant la saison prochaine. On commence à penser à ce qui vient ensuite. C'est la meilleure manière de faire. La solution est parfois à portée de main. Parfois, il faut recruter. Nous pourrons prendre notre temps parce que John prouve, cette saison encore, qu'il peut durer. Lorsque je suis revenu la saison dernière, il revenait d'une blessure, il a été bon. Cette saison, il l'est encore. Il nous donne la possibilité de penser tranquillement à l'avenir», a-t-il expliqué.

Le technicien a ensuite pris position concernant l'avenir du portier tchèque (112 capes), titularisé lors de cette finale de Coupe de la Ligue. «Je ne crois pas que Petr peut se laisser convaincre par quelqu'un. Il prendra sa décision seul. Quand il l'aura prise, elle sera la meilleure, selon lui, pour son avenir. Nous allons attendre, en espérant qu'il souhaite rester. Personnellement, je veux qu'il reste. Mais je ne perdrai pas mon temps à essayer de le persuader de rester, car je sais qu'il n'est pas quelqu'un d'influençable. S'il me dit qu'il veut partir, je lui dirai qu'il est l'un des trois meilleurs gardiens d'Europe, qu'il faudra que le club qui le veut aligne beaucoup d'argent», a-t-il conclu. La balle est dans le camp de l'ancien Rennais.