Soualiho Meïté, Benfica : «le coach ne me garantit pas une place de titulaire»

Par Maxime Barbaud
4 min.
Soualiho Meïté sous les couleurs du PAOK Salonique @Maxppp

De retour d’un prêt fructueux du côté du PAOK Salonique, Soualiho Meïté ne semble pas opposer à se tourner vers un nouveau projet. Roger Schmidt ne compte pas garantir un temps de jeu suffisant au milieu de terrain de 30 ans, qui nous raconte sa situation et la manière dont il voit les choses.

A 30 ans, Soualiho Meïté arrive à un âge pivot. Expérimenté et en pleine force de l’âge, le milieu de terrain n’a en revanche pas un avenir sportif garanti à Benfica. Le club portugais semble ne pas offrir la place attendue par le joueur, à deux saisons de la fin de son contrat. L’ancien international français U20 sort pourtant d’un très bel exercice en prêt au PAOK Salonique où il fut sacré champion de Grèce (42 matchs toutes compétitions confondues, 1 but et 2 passes décisives), tout en étant sacré meilleur milieu de terrain de la saison. Désormais concentré à étudier de nouveaux projets, le joueur passé par le LOSC, Monaco ou encore Bordeaux en Ligue 1 nous explique sa situation.

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Foot Mercato : vous êtes de retour à Benfica après une très belle saison en prêt au PAOK Salonique. Quelle est votre situation actuelle ?

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Soualiho Meïté : j’ai repris l’entraînement le 3 juin. Je m’entraîne, je suis avec eux et en bonne condition physique. Tout s’est bien passé pendant la préparation mais l’entraîneur (Roger Schmidt, ndlr) a ses plans. J’espérais après ma saison avec le PAOK en Grèce où j’ai été champion, et élu meilleur de terrain du championnat, avoir plus de confiance de la part du coach afin de montrer toutes mes qualités mais il ne me garantit pas une place de titulaire.

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FM : la direction vous aide-t-elle dans votre démarche ?

SM : je m’entends bien avec les dirigeants de Benfica, avec le président. Tout se passe bien là-bas. Ils sont ouverts à un départ. Je suis régulièrement au téléphone avec eux. On échange de manière constructive. J’ai été recruté en 2021, suite à un prêt au Milan AC. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme voulu. Le club de Benfica est actuellement ouvert à toutes propositions pouvant être satisfaisantes pour les deux parties.

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«J’ai quelques offres en Italie, en Espagne, du côté du Golfe aussi»

FM : avez-vous déjà des pistes pour la suite ?

SM : j’ai quelques offres en Italie, en Espagne et du côté du Golfe aussi. Ce sont des offres intéressantes et je prends le temps, avec mon entourage, de les étudier correctement. J’aurais pu partir il y a un mois mais je veux être sûr de faire le bon choix après avoir exploré toutes les possibilités, même en Ligue 1. J’ai atteint mes 30 ans et je ne remarque aucun changement sur mes capacités physiques. Bien au contraire, avec mon excellente préparation et mon expérience acquise dans plusieurs championnats, je me sens plus fort que jamais pour attaquer un nouveau projet.

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FM : avez-vous une destination favorite pour la suite de votre carrière ?

SM : j’aime beaucoup l’Angleterre. C’est le “seul” championnat que je n’ai pas fait. L’Angleterre, je trouve que ça correspond plus à mon style de jeu. Aujourd’hui, j’ai plus de responsabilités familiales et l’aspect financier peut jouer un rôle dans ma prochaine décision. J’ai pu m’entretenir avec des présidents de clubs dans le Golfe. Ils ont manifesté de l’intérêt à mon égard.

Une saison très aboutie avec le PAOK

FM : d’autant que, on dit précédemment, vous sortez d’une très belle saison au PAOK où vous avez terminé champion de Grèce, en plus d’avoir obtenu une récompense individuelle…

SM : ça s’est très bien passé avec le 4e titre de l’histoire du club, et puis surtout la manière. L’AEK Athènes avait beaucoup d’avance à 4 matchs de la fin, et nous, nous étions 4es. Avec le système de play-offs, il nous restait à jouer l’AEK, le Panathinaïkos, l’Olympiakos et l’Aris Salonique. On a pris le titre sur le terrain de l’Aris. On les a tous battus pour obtenir le titre de champion. C’était une superbe expérience, en plus d’avoir fait un quart de finale de Conférence League.

FM : gagner le titre de champion à l’occasion d’un derby et sur la pelouse de l’équipe adverse, ça doit être un souvenir marquant…

SM : franchement, c’était bouillant, explosif, impressionnant. Les Grecs, ils vivent le football à fond et avec beaucoup de passion. On a offert le titre pour nos supporters lors d’un derby. C’était beau. Après, on a pu célébrer dans la ville avec nos supporters. J’en garde un souvenir incroyable, l’un des plus beaux de ma carrière.

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