Ligue des Champions : l’Inter sort ses griffes
Outsider désigné de cette finale de Ligue des Champions, l’Inter compte bien jouer sa chance à fond et surprendre une équipe de Manchester City qui n’a pas toujours répondu présent dans les grands rendez-vous.
Manchester City fait face à son destin. Battu il y a deux ans en finale par Chelsea, souvent éliminé dans des circonstances parfois surprenantes lors de la phase finale (Tottenham, Monaco, OL, Real Madrid), le club anglais a cette fois une occasion unique d’enfin remporter la Ligue des Champions ce samedi (coup d’envoi, 21h). Grands favoris de cette finale stambouliote, les Cityzens peuvent en plus de cela réaliser un exceptionnel triplé par la FA Cup et la Premier League. Seule l’Inter se dresse comme dernier obstacle de cette voie toute tracée.
Finalistes inattendus, les Lombards partent également avec des armes bien aiguisées. Ils n’ont pas de pression, ont déjà réussi leur saison en remportant la Supercoupe et la Coupe d’Italie, en plus d’avoir assuré leur place en C1 l’an prochain. «Nous savons que c’est un rendez-vous avec l’histoire, assure Inzaghi en conférence de presse. Nous avons une grande chance d’écrire l’histoire. Ce sera extrêmement difficile de gagner, mais nous travaillerons ensemble pour y arriver. Nous y sommes parvenus grâce à notre travail d’équipe.»
Martinez : «Nous méritons d’être ici»
En plus cela, l’Inter revient de loin après avoir connu quelques turbulences cet hiver. «Cette finale est en quelque sorte un bonus. C’est le 57e match de la saison. Cela a été une très longue saison - nous avons eu des hauts et des bas. Mais dans les bas, nous nous sommes améliorés et avons grandi. Nous avons appris de nos défaites, nous avons aussi eu notre part de blessures. Nos efforts nous ont amenés ici», assure l’entraîneur italien, novice à ce niveau de compétition, comme l’ensemble de ses joueurs d’ailleurs.
C’est justement de cette insouciance dont veulent profiter les Nerazzurri. «Vous connaissez tous City et à quel point ils sont bons. L’essentiel est de gagner et de tout donner», assure Hakan Calhanoglu, qui jouera devant son public demain soir. Et puis il ne faut pas oublier que pour en arriver là, l’Inter a réalisé un parcours quasi sans faute, sortant d’une poule avec le Barça et le Bayern. «Nous avons eu un groupe très difficile, rappelle Laurato Martinez. Nous avons également affronté certaines des meilleures équipes. Nous méritons d’être ici.» Méfiance pour City car l’Inter jouera crânement sa chance.
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