Très attendu à son arrivée au FC Barcelone, Alen Halilovic a quelque peu déçu, ne parvenant pas à éviter la relégation de la réserve blaugrana...
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L'été dernier, le FC Barcelone frappait un joli coup sur le marché des transferts en s'offrant Alen Halilovic (18 ans), prodige croate révélé au Dinamo Zagreb, au nez et à la barbe de plusieurs autres grands clubs européens. Le milieu offensif, pétri de qualités techniques, a débuté son parcours blaugrana en équipe réserve, en Segunda Division, histoire de s'acclimater tranquillement au football espagnol et à ses exigences. Seulement, sa première saison en Catalogne a été plus compliquée que prévu, le Barça B ayant été relégué en Segunda B...
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L'international croate (10 sélections) n'a pas confirmé les énormes attentes placées en lui, avec 4 réalisations et 1 passe décisive en 30 apparitions. Il en est bien conscient. «Oui, c'est sûr, j'aurai pu donner plus. J'aurais pu marquer plus de buts et donner plus de passes décisives», a-t-il lâché, relayé par le quotidien sportif espagnol Mundo Deportivo, avouant sa déception. «Ici, nous sommes tous importants. (...) Il reste encore un match et jusqu'à maintenant nous pensions pouvoir nous sauver, rien de plus...», a-t-il poursuivi.
Un avenir des plus flous...
Au sortir de cet exercice raté collectivement, le natif de Dubrovnik se posera sans doute des questions quant à son avenir, d'autant que plusieurs sources en Espagne annoncent que des écuries de Liga (Betis Séville, Celta Vigo), de Premier League (Sunderland, Stoke) et de Bundesliga (Werder Brême) se seraient manifestées pour le récupérer sous forme de prêt la saison prochaine. «J'aime cette équipe, je suis heureux et le club n'est pas encore venu vers moi. Quand la saison terminera, j'irai en Croatie pour jouer avec la sélection pour les matches contre Gibraltar et l'Italie Nous verrons», a-t-il confié
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Le cas Halilovic, sous contrat jusqu'en juin 2019, symbolise ce qui attend la direction du Barça cet été. Dans l'incapacité d'intégrer des renforts extérieurs jusqu'en janvier 2016, date de la levée de la sanction de la FIFA, les pensionnaires du Camp Nou doivent la jouer fine pour ce qui est de la gestion de leurs jeunes, d'autant que certains ne goûteront sans doute pas aux joutes de la troisième division espagnole. Alors, les intégrer à l'équipe première ou les prêter ? À Ariedo Braida et ses équipes de trancher...
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