Santi Cazorla livre les secrets de la réussite des Gunners et juge son adaptation !
Alors qu’il s’est illustré en cette semaine internationale avec un but face à la Guinée, Santi Cazorla a accordé une longue interview à El País. Entre sa saison à Arsenal, son adaptation au football anglais et l’influence d’Arsène Wenger, le milieu espagnol n’a omis aucun sujet.
« Le championnat anglais est plus amusant, dans la mesure où il est plus ouvert. La Liga est bipolaire, la Premier League disputée. Cela ne signifie pas qu’il n’est pas agréable de jouer en Liga, ce n’est pas meilleur ni pire, c’est juste quelque chose de différent. Et je m’y amuse. » Les propos de Santi Cazorla dans le quotidien ibérique El País sont ceux d’un homme heureux. Heureux d’avoir rejoint l’Angleterre et Arsenal en 2012, et d’y connaître aujourd’hui le succès, le club trônant tout en haut de la Premier League avec deux points d'avance sur son premier poursuivant Liverpool. Titulaire indiscutable chez les Gunners, le milieu espagnol a livré les clés de la réussite des siens.
« Nous avons mûri. Ça fait plaisir de nous voir en tête du classement, cela nous donne de la force et de la confiance. Nous devions être plus réguliers et nous le sommes, c’est un défaut que nous avons corrigé. L’équipe n’est pas si innocente, nous faisons moins d’erreurs. L’année dernière, par manque de concentration, nous perdions des matches bêtement. Nous avons tiré des leçons de tout ça » a expliqué l’ancien de Malaga et Villarreal, qui n’a pas oublié de souligner le travail d’un Arsène Wenger, qu’il voit comme une référence. « J’apprends chaque jour de lui. Il est un entraîneur différent de ceux que j’ai eu, même si sa philosophie se rapproche de celle d’un Pellegrini, dans l’idée de prendre le contrôle du jeu avec la possession de balle. Personnellement, il m'a donné une totale liberté. Même si je suis un peu décalé à gauche sur le terrain, il me laisse prendre l'axe et permuter, et j'adore ça. »
Il faut dire que comme le laissait présager son sourire permanent, Cazorla aime prendre plaisir sur le terrain, et reste avant tout un éternel joyeux. À la question de savoir ce qu’il apporte à l’effectif des Gunners, l’Espagnol répond d'ailleurs par ce trait de caractère. « De la joie, sur la pelouse comme en dehors. J’aime rire, je suis comme ça, même dans les moments difficiles j’essaye d’apporter du positif. Ils disent que je ris toujours, mais c’est ma manière de voir la vie. Et je pense que ça se voit dans mon football. Je ne comprends pas le football sans joie, je ne comprends pas qu’on puisse y jouer sans joie. » Parfaitement acclimaté à la Premier League, qu’il a très rapidement apprivoisé – 12 buts et autant de passes décisives sur son premier exercice outre-Manche – Cazorla, s’il apparaît moins décisif que la saison dernière, veut aujourd’hui aider Arsenal à conquérir le titre qui lui manque tant. Pour apporter de la joie, encore.
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