Dans les petits papiers de l’Olympique Lyonnais, Delvin Ndinga est finalement resté à Auxerre au terme d’un mercato rocambolesque. Et les Bourguignons pensent déjà à l’été prochain, avec la ferme intention de conserver encore leur poulain.
Auxerre a bien craint le pire sur ce marché des transferts. Après avoir perdu Benoit Pedretti, parti rejoindre Lille, les pensionnaires du Stade de l’Abbé Deschamps ont été à deux doigts de voir Delvin Ndinga plier bagage à son tour. Courtisé par l’Olympique Lyonnais, le milieu de terrain récupérateur n’est pas resté insensible aux charmes rhodaniens : « Mon choix est fait, c’est Lyon. Je veux y aller et je vais y aller. Pour un jeune joueur comme moi, Lyon ne se refuse pas. C’est un grand club, je me suis fixé des objectifs, je veux progresser et jouer les Coupes européennes. (…) Je n’ai plus du tout la tête à Auxerre. Partir fait partie de mon projet sportif. J’ai rendu des services à l’AJA. Je ne dois rien. Et je ne vais pas partir gratuitement, l’argent du transfert va rentrer dans les caisses du club », avouait-il à la mi-août.
Manque de pot pour l’international congolais, ses appels du pied incessants se sont avérés vains. Il faut dire que la direction auxerroise s’est montrée d’une intransigeance à toute épreuve, refusant toutes les offres émises par le club septuple champion de France. Jean-Michel Aulas a pourtant tout tenté, avec une offre de 12 M€ (8 M€ + 4 M€ de bonus), en vain. Gérard Bourgoin n’a pas fléchi et a finalement gagné son bras de fer. Ndinga est donc bel et bien auxerrois, et a même fini par prolonger son bail avec le club bourguignon. Pour autant, cette prolongation est-elle assortie d’un bon de sortie ?
Sur les ondes de RMC, le président icaunais dément catégoriquement cette hypothèse, assurant qu’aucun bon n’était accordé : « Je travaille avec Ndinga depuis qu’il a 18 ans. On lui propose le haut de l’affiche avec Lyon. J’étais sensible aux arguments qui pouvaient le tourmenter. Ne sont partis que les joueurs sur lesquels on avait convenu des départs. Il n’y a aucun bon de sortie en 2012. Ce n’est pas l’esprit auxerrois. J’ai toujours dit à mes grands joueurs que leur meilleur bon de sortie était de prolonger. Le moment venu, s’il y a une chose intéressante, on verra ». Qu’on se le dise, Auxerre ne risque pas de lâcher son milieu de terrain si facilement.
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