PSG - OM : la réponse fracassante de Luis Enrique aux propos de Roberto De Zerbi sur le Classique !
Présent en conférence de presse, quelques minutes après le passage de Roberto De Zerbi considérant que le terme "Classique" n’était plus approprié au regard de l’écart économique des deux clubs, Luis Enrique a répondu à son homologue.
«Vous appelez ça un clasico, pour moi, ce n’est pas un clasico. On ne peut pas comparer l’effectif et la force économique des deux clubs. Le clasico, c’est quand il y a une lutte, tu prends un coup, tu en remets un. J’aime la pression mais ce n’est pas la réalité entre Paris et Marseille. Je suis peut-être fou mais je vois ça comme ça. Il n’y a pas de compétition, vraiment». Voici ce que déclarait Roberto De Zerbi, présent en conférence de presse, quelques minutes après la défaite (1-3) de l’OM face au PSG en clôture de la 26e journée de Ligue 1. Une sortie médiatique aux allures d’aveu de faiblesse qui ne devrait pas manquer de faire réagir du côté de la Canebière.
En attendant, Luis Enrique a rapidement été questionné sur la sortie pour le moins étonnante de son homologue. Face aux journalistes, l’ancien sélectionneur de la Roja - aux anges après le nouveau succès du PSG permettant au club de compter 19 points d’avance sur son rival historique - s’est alors confié sans concession. «La question n’est pas que je veuille ou pas (un rival, ndlr). C’est la réalité de la Ligue 1. Nous avons 19 points d’avance parce que mon équipe a été infiniment supérieure aux autres mais je vois les équipes jouer en Europe et elles concurrencent les meilleures», a tout d’abord déclaré le natif de Gijon.
Luis Enrique assume !
Et d’ajouter : «Lille a été en Ligue des Champions à un niveau très haut. Brest a eu la malchance de jouer contre nous en huitièmes. Brest aurait pu éliminer beaucoup d’équipes de haut niveau. Je ne sais pas pourquoi il y a cette tendance à déprécier les équipes françaises. Je ne sais pas. Ce que je sais c’est que notre version est très haute. Nous pourrions disputer n’importe quel championnat, l’anglais, l’espagnol… sans aucun problème, face à n’importe quel rival et nous le démontrons. Je dirais même plus dans ces championnats notre rendement serait encore supérieur car notre régularité est l’un de nos grands points forts. Dans les compétitions courtes, c’est plus difficile».
Classement live
Pour conclure, Luis Enrique en a finalement dit plus sur le constat posé par RDZ. Une position de force que le coach parisien assume parfaitement malgré la jalousie provoquée par une telle puissance. «Il n’y a pas de doutes que le PSG est une équipe qui a un grand potentiel économique et c’est quelque chose qui me plaît, pouvoir accéder à n’importe quel joueur, il ne manquerait plus que ça me gêne. A ceux à qui ça ne plaît pas, dommage, c’est le football. Nous voulons être compétitif pour écrire l’histoire et battre les meilleures équipes. Pour ça, il faut de l’argent, des joueurs et une bonne idée de jeu et c’est notre projet. Bien sûr beaucoup sont jaloux quand ils voient la différence mais le monde du football est ainsi fait. Les équipes puissantes financièrement dominent et c’est notre objectif : dominer en France comme en Europe. Nous verrons si nous y arriverons». À bon entendeur…
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