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La LFP exige au PSG de verser 55 M€ à Kylian Mbappé

Le verdict vient de tomber. La commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnel donne raison à Kylian Mbappé, exigeant du PSG qu’il lui verse les 55 M€ d’arriérés de salaires et de primes impayés.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Kylian Mbappé contre l'OL en Coupe de France @Maxppp

D’après les informations de l’AFP publiée ce vendredi midi, la commission paritaire des recours de la Ligue de football professionnel (LFP) a donné raison ce matin à Kylian Mbappé dans le litige qui l’oppose au PSG. Elle exige du club français de verser les salaires et les primes impayés de la fin de saison dernière, du temps où la star évoluait en son sein. C’est donc une somme colossale que le club de la capitale doit à son ancien attaquant : 55 M€. Le journal L’Equipe indiquait hier soir que la décision irait dans ce sens.

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Ce montant faramineux, que le PSG a mis en réserve dans ses finances au cas où il perdrait dans cette affaire, correspond aux trois derniers mois de salaire de Kylian Mbappé (avril, mai et juin 2024), ainsi qu’une prime de fidélité sur laquelle il s’était mis d’accord avec son ancien employeur au moment de sa prolongation de contrat en mai 2022. Mais face à son refus de prolonger à nouveau ce bail qui a pris fin en juin dernier, le PSG a tout simplement "puni" le joueur de partir libre, sans aucune indemnité de transfert à verser.

Le PSG n’abdique pas

D’abord écarté de la tournée d’été en 2023, Mbappé avait finalement trouvé un accord avec Nasser Al-Khelaïfi en renonçant à cette certaines primes, afin qu’il puisse partir libre en fin de saison, sans passer tout un exercice sur le banc de touche, ou même en réserve. «Avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, peu importe ma décision, on a réussi à protéger l’ensemble des parties, à préserver la sérénité du club pour les défis à venir, c’est le plus important», affirmait la star des Bleus en janvier dernier.

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C’est justement sur cette phrase et d’autres éléments sur lesquels le PSG s’appuie pour justifier les retenues sur salaires, obligeant le joueur à se retourner vers la Ligue. Celle-ci prônait la médiation entre les deux camps. En l’absence d’un avenant sur le contrat de travail, celui-ci devait être respecté, la LFP enjoignant l’employeur à régler la somme. Le PSG a refusé jusqu’à ce que ce litige soit porté devant la commission paritaire des recours. Malgré la condamnation de cette dernière, le club de la capitale est bien décidé à poursuivre son combat. Prochaine étape, la FFF, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ou les Prud’hommes.

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