Lamine Yamal-Endrick, le nouveau duel qui enflamme le FC Barcelone et le Real Madrid
La rencontre amicale entre le Brésil et l’Espagne a été l’occasion de voir à l’œuvre un duel de jeunes cracks du football mondial. Lamine Yamal et Endrick se sont répondu coup pour coup en éclaboussant la pelouse de Bernabéu de leur talent.
C’était l’une des plus belles affiches mardi soir entre deux géants du football mondial. Le Brésil posait ses valises à Madrid pour y défier l’Espagne, dans le mythique Santiago-Bernabéu. Et une chose est certaine : la rencontre a été riche en rebondissements et autres petits épisodes venus pimenter ce match amical. Entre les quelques échauffourées avec Vinicius en première ligne et le score très étoffé (3-3), un duel dans le duel avait lieu entre les deux nouvelles étoiles montantes : Lamine Yamal et Endrick. A 16 ans et 17 ans respectivement, ils ont clairement été les deux meilleurs joueurs sur le pré ce mardi soir. Une maturité impressionnante et un leadership inégalé qui n’ont pas fini de faire couler de l’encre dans les différentes presses.
La prise de pouvoir des deux cracks !
Comme un symbole, Lamine Yamal (16 ans), visage du renouveau du FC Barcelone, a brillé sous les projecteurs internationales sur le pelouse de Santiago-Bernabéu, enceinte du Real Madrid qui l’a d’ailleurs ovationné à sa sortie en jeu. L’ailier catalan, titularisé en attaque avec Alvaro Morata et Nico Williams, a posé beaucoup de problèmes au Brésil, surtout en première mi-temps. Brillant, il a provoqué un penalty que Rodri a transformé. Quelques minutes plus tard, il a délivré une passe décisive à Dani Olmo. Les chiffres de Lamine Yamal à la mi-temps donnaient le tournis, preuve d’un impact considérable sur son match : un penalty provoqué, une passe décisive, trois dribbles réussis sur trois, sept passes réussies sur huit et cinq duels remportés sur neuf tentés. En seconde période, Lamine Yamal a continué à envahir la pelouse de ses qualités techniques. En fin de rencontre, le Barcelonais a trouvé Dani Carvajal d’un formidable extérieur du pied qui a amené le deuxième pénalty espagnol, transformé cette fois par Rodri. «Il a été brillant, mais j’aime être prudent car il faut donner de leur temps à ces jeunes jeunes et talentueux. Il ira très loin», a expliqué le sélectionneur espagnol, Luis de la Fuente. Encore une fois, Lamine Yamal a transformé l’extraordinaire en une chose banale et commune. «J’essaie de jouer détendu», a-t-il déclaré avec un demi-sourire après le match.
Mais de l’autre côté, il y avait aussi du répondant. Déjà buteur contre l’Angleterre, le jeune Endrick s’est encore illustré dans une rencontre très importante sur le plan personnel pour lui puisqu’il a pu s’habituer à fouler la pelouse du stade Santiago-Bernabéu qui aura le droit de voir l’évolution de la jeune pépite brésilienne dès cet été puisqu’Endrick portera enfin le maillot du Real Madrid à partir de la saison prochaine. Auteur d’un formidable but en seconde période, permettant aux Auriverde d’égaliser à deux buts partout, il a rempli son rôle avec efficacité. Même Sport, l’un des principaux journaux de Catalogne, dans la région de Barcelone, a laissé un espace sur la page principale du site pour parler du but d’Endrick. Le journal affirme que l’attaquant a mis «le Santiago-Bernabéu dans sa poche». «Endrick se présente au Bernabéu avec style», a aussi souligné Marca. Voilà de quoi marquer des points dans l’esprit puisque la presse brésilienne se pose déjà la question d’installer le joueur de Palmeiras comme le numéro 9 titulaire de la sélection brésilienne. «Il aura son moment. Je suis sûr qu’il apportera beaucoup de joie au Real Madrid Ce qui le rend spécial, c’est sa capacité à finir, à essayer des choses que peu de gens essaieraient, c’est un joueur agressif… Il faut y aller pas à pas avec lui et le faire faire son chemin naturellement, ne pas avoir d’attentes excessives. Il n’en est qu’au début de sa carrière sportive. Il va certainement avoir une belle carrière s’il continue sur cette voie», avait expliqué Dorival Junior avant la rencontre. Endrick a bien répondu à Yamal et a surtout donné raison à son sélectionneur.
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