QPR : M’Bia revient sur les dessous de son transfert

Les clubs s’insurgent souvent des joueurs qui partent au clash pour forcer leur départ. Mais les dirigeants savent se montrer tout aussi persuasifs lorsque ce sont eux qui veulent se débarrasser d’un élément. Cet été, du côté de Marseille, Vincent Labrune et José Anigo ont dû employer des trésors de diplomatie pour expliquer à certains joueurs qu’ils étaient devenus lourds pour les finances marseillaises. Ce discours a ainsi été tenu à Stéphane M’Bia, qui a signé il y a quelques jours pour les Queens Park Rangers.

Interrogé par RMC, le défenseur camerounais a indiqué qu’il ne souhaitait initialement pas quitter l’OM. « Honnêtement non, mais la patronne du club (Margarita Louis-Dreyfus, ndlr) m’a fait comprendre que je devais partir. José (Anigo, le directeur sportif de l’OM) et Vincent (Labrune, le président) sont venus me parler pour me dire que la masse salariale devait être allégée et que certains joueurs devaient partir », a-t-il raconté. « C’est une situation très difficile à expliquer. Je suis content parce que les deux parties ont réussi à s’entendre. Sincèrement, avec la bonne préparation que j’ai eue, j’aurais aimé terminer cette saison avec l’OM. J’ai été blessé les deux dernières années. Je voulais faire faire une très belle saison avec de belles ambitions. J’ai été un peu pris de court mais je ne veux pas viser qui que ce soit… »

Stéphane M’Bia reste beau joueur. Il faut dire qu’il a toujours rêvé de rejoindre la Premier League, mais dans un club prestigieux. QPR lui donnera l’occasion de se montrer et d’être plus facilement repéré par les cadors du championnat. En attendant, il garde une certaine émotion en pensant à son parcours à l’OM.« J’ai la chance d’avoir côtoyé ces gars-là pendant trois ans et je n’ai aucune inquiétude. J’ai gardé de très bons amis là-bas. En relation humaine, j’ai beaucoup appris. J’ai gardé de très bons contacts. Même dans le médical, l’OM m’a beaucoup apporté ». Espérons pour lui que son séjour à QPR lui apportera autant de satisfactions.