Cherki, Lopes, Lacazette, Nuamah : John Textor lâche ses vérités sur le mercato de l’OL
John Textor était très attendu en conférence de presse ce mercredi. Il a passé un long moment à aborder les différents sujets, et notamment le mercato qui a fait débat.
Les dossiers sont nombreux en ce moment à l’OL. Entre le départ-surprise de David Friio, l’ancien directeur sportif, les problèmes d’argent, le début de saison de l’équipe première et le mercato, il y a de quoi tailler le bout de gras. C’est justement ce qu’a fait John Textor ce mercredi. Le propriétaire américain d’Eagle Football a passé un long moment (environ 1h30) devant un large parterre de journalistes, signe que son intervention était attendue pour aborder tous ces sujets. Pour ce qui est du marché des transferts, il s’est dit satisfait dans son ensemble, même s’il aurait espéré vendre davantage.
«On a accueilli des joueurs, certains en prêt. Certains de ces joueurs se sont montrés d’une grande valeur comme Mama Baldé et Orel Mangala. On voulait les garder mais nous n’avions pas une grande visibilité. Nous reconnaissons leur contribution. Nous voulions garder la famille» entame-t-il pour justifier les départs tardifs de joueurs arrivés en prêt cet hiver. «Nous sommes plus forts partout mais ce marché des transferts était très étrange. Il y a eu l’Euro, avec beaucoup d’attentisme, puis les JO. On ne comprenait pas le marché, les Saoudiens ont même coupé des budgets. Les clubs de Premier League se sont mis sur le marché tardivement.»
«Cherki a refusé le PSG et Dortmund»
Résultat, certaines ventes n’ont pu être réalisées, comme celles des indésirables. On parle ici des Lyonnais dits "historiques" comme Anthony Lopes. À un an de la fin d’un contrat qui pèse lourd sur les finances du club, le gardien a eu des pistes mais il est finalement resté, malgré sa dégringolade spectaculaire dans la hiérarchie. L’international portugais est désormais le numéro 4. «Anthony Lopes est toujours là. Nous avons acheté quelqu’un d’autre. On lui a proposé plusieurs possibilités de quitter le club et il n’a pas voulu. C’est son droit. Il a préféré rester pour se battre. S’il souhaite finir son contrat, il peut pour essayer de monter dans la hiérarchie», a confirmé l’Américain, avant d’aborder un autre cas épineux, celui de Rayan Cherki.
«C’est un grand joueur, il nous a aidés à gagner des matchs importants et je suis sûr qu’il peut continuer à contribuer mais à un moment où un joueur refuse de jouer au PSG… Ça n’a pas marché», démarre Textor, visiblement un peu agacé. «Il a refusé le PSG et Dortmund, et il a le droit. Il ne se voyait pas trop à Fulham, Crystal Palace l’aimait beaucoup mais il a décidé de rester. Que fait-on d’un joueur qui attend la fin de son contrat sans volonté de rester un actif sérieux? On ne peut pas laisser un joueur qui n’est pas un actif véritable détruire le business model du club.» Après de longues semaines de négociation, le vice-champion olympique se dirige bien vers une prolongation.
«Alex (Lacazette) a choisi de rester, c’est formidable»
«On a vu toutes les options avec lui et je crois qu’il a compris sur les besoins et la gestion d’une équipe. Il a donc dit oui pour un accord multiannuel. Il n’a pas encore signé mais les conditions sont fixées. Je l’ai vu aujourd’hui, il a l’air heureux.» La situation était en revanche totalement différente pour Alexandre Lacazette. Ce dernier a eu des opportunités, notamment d’Al-Qadisiya comme nous le révélions. «Alex a choisi de rester, c’est formidable, j’étais en larmes de joie.» Enfin, le cas Nuamah a été abordé, lui qui était sur le point de quitter l’OL pour Everton, avant de se rétracter dans les ultimes minutes du mercato. «J’ai présenté des excuses, j’ai beaucoup appris, assure le boss des Gones. C’est quelqu’un de très grande valeur. Ce genre de décisions font que les joueurs se disent que l’OL est un grand club avec des installations extraordinaires.»
En savoir plus sur