OM : les anecdotes croustillantes sur Roberto De Zerbi

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Roberto De Zerbi à la tête de Brighton @Maxppp

Le futur entraîneur de l’OM Roberto De Zerbi va sacrément chambouler le vestiaire marseillais, si l’on se fie aux croustillantes confidences distillées par Grégoire Defrel, qui a évolué sous ses ordres à Sassuolo.

Les supporters de l’OM en sont déjà amoureux alors qu’ils ne l’ont pas encore vu à l’œuvre. Cela faisait longtemps qu’ils attendaient un coach de renom capable d’enflammer l’Orange Vélodrome, et voilà que Roberto De Zerbi va débarquer. L’arrivée de l’entraîneur italien sera bientôt officialisée, et l’OM peut se préparer à accueillir un homme de caractère. Le journal L’Equipe a en effet évoqué avec Grégoire Defrel, attaquant français de 33 ans qui a côtoyé Roberto De Zerbi à Sassuolo, les caractéristiques du futur coach de l’OM.

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Defrel, qui a d’ailleurs été approché par l’OM par le passé, a livré quelques croustillantes anecdotes, qui en disent long sur le bonhomme. À propos de ses séances d’entraînement, il dit : « quand il entre sur le terrain, c’est un autre homme, très sévère, qui s’énerve et crie beaucoup. Je retiens les exercices pour les sorties de balles. Ça pouvait durer une heure. Tant qu’il n’obtenait pas ce qu’il voulait, on ne sortait pas du terrain, il hurlait : "Vous n’allez pas rentrer chez vous !" Il y avait même parfois des insultes, mais ça restait dans le cadre du foot évidemment, et puis quand le dimanche arrive, que tu t’amuses, que ça joue, tu te dis que ça vaut le coup ».

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Un homme de caractère

Les joueurs de l’OM retrouveront donc là un profil qu’ils ont pu expérimenter. Que ce soit avec Jorge Sampaoli ou Igor Tudor, ils ont connu de forts caractères ces dernières années. Sampaoli jouait plutôt la carte de la proximité avec son groupe, ce qui n’empêchait pas un tempérament volcanique, pendant que Tudor bousculait ses ouailles, ce qui lui avait valu quelques problèmes. Ce qui change la donne, selon Defrel, avec De Zerbi, c’est le rendu sur le terrain, quand il satisfait toutes les parties.

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« C’est avec ce coach que j’ai vu le plus de joueurs saturer, mais c’est aussi avec lui que j’ai joué le meilleur football. Il a son ego, ça pouvait vite monter en bagarre, mais ensuite il convoquait dans son bureau, essayait de comprendre et d’arranger le truc. De toute façon, tant qu’on le lui rendait en match, tout allait. Et en dehors du terrain, c’est un super bonhomme », raconte-t-il ainsi. Disciple de Pep Guardiola, qu’il admire, amoureux des sorties de balle au sol, De Zerbi veut gagner, mais pas sans la manière. *« Il nous a passé des savons après avoir gagné des matches sans jouer comme il le voulait, ça a créé des frictions avec des joueurs, certains en avaient marre. Le lendemain, c’était double ration d’entraînement, il fallait tout refaire, et le dimanche suivant, on gagnait mais avec la manière, alors on se disait "put**, ça paie !" », explique Defrel. Des confidences qui risquent de faire saliver les supporters marseillais, particulièrement exigeants quant à la qualité du spectacle proposé, surtout à domicile, et qui rappellent aussi l’époque Marcelo Bielsa. Reste à savoir désormais comment les joueurs accueilleront la méthode De Zerbi.

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