Le titre est-il déjà dans la poche du PSG ?
Vainqueur de l'Olympique de Marseille (2-0), le Paris Saint-Germain compte désormais huit points d'avance sur son dauphin, l'AS Monaco. De quoi affirmer que le club de la capitale a déjà plié le championnat ?
La saison dernière, le Paris Saint-Germain avait dû attendre la toute fin du championnat pour s'envoler au classement et s'offrir le troisième titre de champion de France de son histoire avec douze longueurs d'avance sur l'OM. Mais cette année, le club de la capitale compte dès la 27e journée huit unités de plus que son premier poursuivant, l'AS Monaco. Un fossé qui, pour beaucoup, est déjà synonyme de quatrième titre pour les Rouge-et-Bleu.« Je pense (que Paris sera champion). Je ne vois pas Monaco supérieur à Paris », a d'ailleurs déclaré José Anigo en conférence de presse juste après s'être incliné face aux Franciliens sur la pelouse du Parc des Princes (2-0).
Mais qu'en pensent les Parisiens ? Alors qu'il nous avait habitué à ne pas parler de titre avant la dernière journée de championnat lorsqu'il avait permis aux Girondins de Bordeaux de décrocher le Graal en 2009, Laurent Blanc ne s'enflamme pas, mais admet que son équipe est plus que bien placée pour se succéder à elle-même au palmarès de la Ligue 1. « J’en suis pas à confirmer cela. Il vaut mieux être dans notre situation que dans celle de nos poursuivants. Il y a encore beaucoup de points à prendre. On en a 64, c’est un bon total, mais il en faudra d’autre pour être champion. Les choses ne sont pas terminées. »
En clair, tant que rien n'est fait mathématiquement, Blanc ne veut pas crier victoire. Un discours que partage son milieu de terrain Blaise Matuidi.« Il n’y a que nous qui puissions faire en sorte que le championnat nous échappe. Maintenant, tant qu’au niveau comptable ce n’est pas fait, il faudra rester concentré jusqu’au bout. » En revanche, Zlatan Ibrahimovic ne voit pas qui pourrait stopper le PSG... hormis le PSG. « Je pense que nous avons notre sort dans nos mains. Tout dépend de nous. Nous continuons à bien jouer. Si nous commençons à nous relâcher, à ne pas donner 100%, nous nous punirions nous-mêmes. Mais je ne pense pas qu’une autre équipe puisse nous stopper. » C'est dit.
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