PSG - Reims : Carlos Soler, c’est le néant !
Titularisé par Luis Enrique lors de la réception du Stade de Reims (2-2) à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1, Carlos Soler a livré une nouvelle prestation insipide dans l’entrejeu parisien. Une disasterclass prouvant, un peu plus, les limites du natif de Valence depuis son arrivée dans la capitale française en septembre 2022.
Pour Carlos Soler, c’est la même rengaine. Les matches se suivent, les journées défilent, les zones mixtes se multiplient mais l’impact du milieu de terrain espagnol au Paris Saint-Germain se fait toujours attendre. Qu’il soit latéral gauche, latéral droit ou aligné dans l’entrejeu francilien, comme ce fut le cas lors de la réception du Stade de Reims ce dimanche à l’occasion de la 25e journée de Ligue 1, le joueur de 27 ans (1 but et 4 passes décisives en 22 matches toutes compétitions confondues) ne parvient pas à tirer son épingle du jeu. Au Parc des Princes, le droitier d’1m80, formé à Valence, avait pourtant une nouvelle occasion de se montrer après le large turnover opéré par Luis Enrique. Il n’en a finalement rien été.
Titularisé aux côtés de Manuel Ugarte et Warren Zaïre-Emery, tout juste majeur, le numéro 28 parisien a erré comme une âme en peine tout au long de la rencontre. Crédité d’un 3 par la rédaction FM, Soler n’a tout simplement pas existé. Dépassé dans le duel (1 seul remporté sur 4 disputé), incapable de peser aux abords des deux surfaces et globalement fantomatique face aux Champenois, il a une fois de plus subi les événements. Sur sa seule opportunité de l’après-midi, l’international espagnol (14 sélections, 4 buts) provoquait la rage de son entraîneur, très certainement frustré par le manque de mordant de son protégé. Opportuniste après un joli numéro de Kang-In Lee, le milieu parisien se montrait beaucoup trop tendre et voyait sa frappe contrée par Yunis Abdelhamid malgré une position idéale (63e).
Soler commence à agacer !
Sorti quelques instants plus tard par son coach, l’Espagnol cédait sa place à Ousmane Dembélé sous les sifflets du Parc des Princes (73e), lassé par ces performances toujours aussi neutres. Très frileux dans le jeu, en témoigne ses nombreuses transmissions vers l’arrière, Soler semble aujourd’hui en totale perte de confiance. Très peu utilisé (22 apparitions, 11 titularisations, 957 minutes disputées toutes compétitions confondues) ou souvent aligné à des postes différents, l’intéressé se distingue dès lors par un manque de repères certain. Une nouvelle piètre performance qui pourrait d’ailleurs précipiter son départ lors du prochain mercato.
Classement live
Interrogé à ce titre en janvier dernier, Luis Enrique - qui avait refusé de laisser partir son protégé malgré diverses approches cet hiver - répétait pourtant tout son attachement pour celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2027. «Quand je vois un joueur capable de bien jouer et de comprendre quelles situations vous devez contrôler, c’est très intéressant. Il y a beaucoup de joueurs qui peuvent le faire au milieu de terrain. Carlos Soler est l’un de ces joueurs. Je sais que tous préfèrent jouer à un poste spécifique. C’est un joueur de haut niveau, je l’ai emmené à la Coupe du monde où il y a 23 joueurs de niveau mondial. Il peut encore s’améliorer, c’est ce que j’attends de lui». Au regard du niveau affiché par Carlos Soler face au Stade de Reims, le discours de l’Asturien pourrait cependant rapidement changer…
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