Un ancien employé de l’OM charge Pablo Longoria

Par Victor Garlan
2 min.
Jacques Cardoze @Maxppp

Hier soir, l’Olympique de Marseille a livré une prestation encourageante face à l’Ajax Amsterdam (3-3) en ouverture de la Ligue Europa. Malgré tout, ce résultat ne permet pas de faire abstraction du contexte défavorable qui entoure l’OM depuis le début de la semaine. Les dirigeants marseillais, dont le président Pablo Longoria, ont été pris à partie par les représentants des groupes de supporters phocéens lors d’une réunion programmée par le club. Si à l’heure actuelle, le patron de l’OM exclut une quelconque démission, sa situation est suivie de près par ses anciens collaborateurs, à l’image de Jacques Cardoze. Interrogé par L’Equipe, l’ancien directeur de la communication de l’OM entre mai 2021 et février 2023 n’a pas hésité à charger son ancien président au moment d’évoquer les coulisses de sa relation passée avec le dirigeant ibère.

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«Au début, il vient d’être nommé président, on s’entend super bien, on est très proches. Pablo "pue le foot" et en com’, j’appuie dessus, forcément. Mais à l’été 2022, il a créé une bulle autour de lui et j’ai perdu le contact. Quand je l’appelais, il me disait : "Vois avec Pedro." Quand je lui envoyais un texto, il me répondait : "Vois avec Javier". Je le considérais comme un frère… Je n’ai pas compris comment on avait pu passer d’une relation quasi fraternelle à rien!», a-t-il regretté avant de faire le lien avec la situation actuelle : «Six mois avant l’arrivée de Marco Otero à la tête du centre de formation, Longoria m’avait dit : "On va me reprocher de faire venir encore un Espagnol. "Mais pourquoi il le fait ? Pareil avec Marcelino. Longoria ne peut pas à la fois reprocher à certains de lui dire qu’il crée une barrière et en même temps tout faire pour l’ériger. Il doit s’interroger sur son côté clanique. C’est symptomatique de ce que Longoria a peut-être pu faire avec les supporters : ne pas suffisamment conserver le lien. Il faut arrêter avec l’idée que tout le monde lui veut du mal. La ville n’a qu’une envie : que ça marche!»

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