Naples : Aurelio De Laurentiis vide son sac sur Rudi Garcia
Contesté par les médias et même par certains joueurs de Naples, Rudi Garcia est en difficulté depuis le début de saison. Son président, Aurelio De Laurentiis, l’a critiqué publiquement ce mardi.
Décidément, le retour de Rudi Garcia en Italie se révèle bien plus compliqué que prévu. Cinquième du classement de Serie A, à sept points du Milan AC, le leader rossonero, Naples connaît un début de saison en demi-teinte, alors que les attaquants stars Kvicha Kvaratskhelia et Victor Osimhen sont restés. Le champion d’Italie en titre vient de vivre une semaine compliquée avant la trêve internationale, avec un nouveau match perdu à domicile face à la Fiorentina (1-3), qui arrive juste après celui concédé en Ligue des Champions contre le Real Madrid (2-3).
S’ajoute à cela une tension dans le vestiaire, le vestiaire napolitain ne voudrait plus de Garcia. Plusieurs cadres se seraient plaints des méthodes du technicien et la direction anticipe le départ du Français. Aurelio De Laurentiis, le président de Naples, était de passage à l’Université Luiss de Rome et en a profité pour publiquement charger le manager de 59 ans. «Je passe un mauvais moment avec lui. Je suis un entrepreneur, j’ai le devoir de m’intéresser à mon entreprise. L’entraîneur et le directeur sportif sont à votre service. Je prendrai les décisions les plus appropriées le moment venu. Toute décision hâtive est mauvaise», a-t-il d’abord lâché.
Rudi Garcia n’était pas le premier choix du Napoli
Avant d’aller plus loin et de quasiment parler d’erreur dans son recrutement. «Quand vous prenez un entraîneur qui ne connaît plus le football italien, peut-être qu’il a des difficultés. Cela serait arrivé à n’importe qui d’autre. La seule responsabilité que j’ai, en plus d’avoir choisi l’entraîneur, c’est de ne pas avoir eu la chance d’être près de lui», a ajouté le dirigeant napolitain, qui a ensuite reconnu avoir sondé Luis Enrique et Thiago Motta avant de consulter l’ex-manager de l’OL.
«J’avais interrogé Thiago Motta, mais il n’a pas considéré le risque de devoir prendre la place d’un entraîneur qui a fait ce qu’il a fait. J’ai appelé Luis Enrique et c’est une bonne chose qu’il soit parti en France, regardez ce qu’il fait. Oui, j’ai appelé plusieurs noms», a confirmé le président des Gli Azzurri. Selon la presse italienne, a De Laurentiis aurait d’ailleurs fixé un ultimatum à Rudi Garcia. Le Français aurait trois matches pour convaincre au retour de la trêve internationale. Contre l’Hellas Vérone, 16e du Championnat, puis en Ligue des Champions contre l’Union Berlin et enfin lors du choc de Serie A, face à l’AC Milan. Rudi G va donc devoir préparer un programme costaud pour sauver sa tête.
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