Ligue 1

5 mai : la tragédie Furiani encore dans toutes les mémoires en Corse

Plus de 20 ans après la catastrophe de Furiani qui a coûté la vie à 18 personnes et blessé plus de 2000 autres, l’émotion reste vive et la mémoire intacte autour du pire drame de l’histoire du football français.

Par La Rédaction FM
2 min.
Bastia Toifilou Maoulida @Maxppp

5 mai 1992, 5 mai 2014 : l’Île de Beauté n’a pas oublié Furiani, ses 18 morts et 2357 blessés, même 22 ans après. Si le football corse a connu bon nombre de succès et d’épopées européennes, cette tragédie marque malheureusement l’heure la plus sombre du football insulaire, et même au-delà, du football français. Alors que la demi-finale de Coupe de France entre Bastia et l’Olympique de Marseille aurait pu permettre au Sporting d’écrire une nouvelle et glorieuse page de son histoire face au grand OM de l’époque, c’est l’effondrement d’une tribune provisoire, spécialement montée pour l’occasion dans des conditions précaires, qui marqua au fer rouge un stade, un public, un club, une île.

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Les années s’écoulent, mais la blessure reste profonde. C’est ainsi que chaque équipe visiteuse se rendant à Armand-Césari pour y affronter les Turchini est invitée à déposer une gerbe de fleurs sur la stèle commémorative du tragique évènement. Pour se rendre compte de la portée du désastre et de l’émotion qu’il a suscitée, une légende urbaine veut qu’aucune famille de Corse n’ait été épargnée par la tragédie. C’est dire. De quoi faire naître et alimenter années après années un mouvement porté par le Collectif des victimes du drame de Furiani, s’opposant à la tenue de rencontres de football en France le 5 mai.

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Ce fut le cas en 2012, 20 ans après le drame, lorsque la LFP et la FFF avaient décidé de concert de décaler la 36e journée de Ligue 1 du samedi 5 au lundi 7 mai. Un acte fort qui n’a pas été reconduit, par la volonté de Frédéric Thiriez : «Seuls les clubs corses ne joueront pas un 5 mai. Nous devons observer le devoir de mémoire autour de cette catastrophe mais également le devoir de vie. Il n’y aura plus de finales de Coupes un 5 mai mais nous jouerons au football en commémorant ce drame.» Reste que sur les réseaux sociaux, le mouvement lancé entre autres par Toifilou Maoulida autour du hashtag #PasDeMatchLe5Mai continue d’essaimer. Pendant ce temps, Brest accueillera Caen ce lundi soir pour le compte de la 36e journée de Ligue 2.

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