L’AC Milan n’en peut plus des frasques de Zlatan Ibrahimovic
Près d’un an après sa nomination comme dirigeant à l’AC Milan, Zlatan Ibrahimovic fait parler de lui. Et pas pour les bonnes raisons.
Il n’y a pas de science exacte dans le football. On peut avoir été un grand joueur, mais ne pas avoir la fibre dirigeante. Comme on peut devenir l’un des meilleurs entraîneurs de la planète, en ayant traîné une modeste carrière de joueur. Pour ce qui est du cas de Zlatan Ibrahimovic, il est certainement encore trop tôt pour tirer des conclusions, mais en l’état actuel des choses, on pencherait quand même plus vers la première option. Intronisé en décembre dernier comme «conseiller spécial de l’actionnaire majoritaire de l’AC Milan», RedBird, l’ancien Parisien a aujourd’hui un rôle de pointe de référence technique.
Pouvoir décisionnel en interne, détermination des cibles prioritaires du club sur le marché, influence sur l’avenir de son entraîneur… Toutes ces décisions sont aujourd’hui à la discrétion d’Ibra et de ses équipes. Autant dire que l’homme de 42 ans endosse un costume assez large, avec toutes les responsabilités que cela engage. Mais jusqu’à quand ? À en croire les informations de la Repubblica, l’avenir d’Ibra serait désormais menacé en Lombardie. Dernièrement, la star suédoise avait encore vu son crédit s’épuiser, après sa vidéo tournée avec le célèbre YouTubeur américain, IShowSpeed, axée autour d’un malheureux gag homophobe, quand Milan démarrait dans le même temps sa saison dans le désordre. Cet évènement aurait justement irrité l’entourage de Gerry Cardinale, propriétaire de Red Bird et actionnaire majoritaire du club.
Un comportement qui interroge, entre vengeances et copinage
D’autres épisodes internes auraient depuis alimenté un mécontentement plus général contre l’attitude du Suédois, comme ces soupçons de vengeance. La saison dernière, son ami et ancien coéquipier Ignazio Abate, alors entraîneur de la Primavera, n’aurait pas offert beaucoup de temps de jeu à son fils aîné, Maximilian. Cet été, Abate a quitté le club, et son père, qui occupait le poste d’entraîneur des gardiens de la Primavera, a été envoyé avec l’équipe féminine, avant d’être licencié. En interne, la responsabilité d’Ibrahimovic dans cette décision est mise en cause. Par ailleurs, les absences répétées de l’ancien Parisien à Milanello continuent de faire grincer des dents.
Il se murmure qu’Ibra serait davantage au centre d’entraînement de Vismara, où évolue son plus jeune fils, Vincent, qu’à Milan. En outre, le choix de faire signer un premier contrat professionnel à Maximilian Ibrahimovic, plutôt qu’à Francesco Camarda, considéré comme le plus gros talent de l’académie des Rossoneri, n’aurait pas laissé indifférent au club. D’ailleurs, Camarda avait récemment fait parler de lui pour avoir liké un post critique envers Ibra. Le copinage serait également l’un des autres griefs reprochés à l’ancien joueur. Récemment, son ami rencontré lors de son passage au Los Angeles FC, Jovan Kirovski, avait ainsi été nommé à la tête des moins de 23 ans de Milan, alors qu’il n’avait aucune expérience du football européen… Et ce ne sont pas les vacances d’Ibra, pendant que l’AC Milan tirait la langue en ce début de saison, qui devraient lui permettre de regagner du crédit aux yeux de ses supérieurs et des supporters…
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