Seul en conférence de presse ce mardi, André Villas-Boas a lâché une véritable bombe en annonçant qu'il avait donné sa démission. Il est aussi revenu sur les violents incidents de samedi dernier...
Ce mardi, les supporters marseillais attendaient impatiemment la conférence de presse d'André Villas-Boas et d'un joueur à la veille d'une rencontre face au RC Lens. Le Portugais s'est présenté seul et les fanatiques phocéens n'ont pas dû s'ennuyer pendant cette prise de parole. L'information, c'est bien que l'entraîneur de l'Olympique de Marseille a présenté sa démission à sa direction et attend sa réponse. En cause ? La politique sportive.
En effet, il a bien précisé que cela n'avait pas de rapport avec les incidents survenus samedi avant le match, reporté depuis, face à Rennes, mais bien à l'arrivée d'Olivier Ntcham notamment. AVB est revenu aussi sur ce qu'il a pu vivre samedi dernier. Il a tout vu de très près, puisqu'il fait partie de ceux, avec Steve Mandanda, Valentin Rongier et Alvaro Gonzalez, qui ont été au-devant des supporters devant le bâtiment sportif du Centre Robert Louis-Dreyfus pour discuter.
« C'est une chose qui va rester dans ma tête pour beaucoup de temps »
« C'est dur. Difficile à vivre et, évidemment, il y a des actes de violence graves et, à la fin, on a été chanceux. Parce qu’il y a un moment, sur le pont où sont montées 30-40 personnes, qui ont décidé de ne pas entrer dans le bâtiment. Dix personnes sont entrées et c'est dur à vivre. On est chanceux dans ce moment-là. Grâce à une bonne intervention de la sécurité et, aussi, une prise de conscience des personnes qui étaient sur le pont. C'était un moment de choc, heureusement, on a été chanceux, personne n'a été blessé. J'ai vécu, j'ai regardé à la télé des incidents pareils de l'académie sportive du Sporting, qui a mal fini, avec beaucoup d'agressions des joueurs. Dans ma tête, je me suis dit que ça pouvait se passer et c'est pour ça que je suis sorti pour essayer d'apaiser tout cela », a-t-il commencé à expliquer avant de poursuivre.
« Mentalement, c'est passé, on est en contact direct avec les personnes qui sont responsables de notre sécurité à l'OM. On n’était pas en condition de jouer le match, je remercie Julien Stéphan pour son message, Rennes pour sa prise de position. Maintenant, c'est le passé, il y a des actions judiciaires, mais oui, c'est une chose qui va rester dans ma tête pour beaucoup de temps. C'est la frustration maximale qui porte cela. Il y a des limites, elles ont été dépassées. Avoir regardé cela par rapport au moment, c'était dur. Chacun répond de façon personnelle à ce qu'ils ont vécu. On essaye de discuter, d'être aux côtés de nos joueurs pour les soutenir », a-t-il conclu sur ce sujet. Mais avec la bombe qu'il a lâchée, on risque encore d'entendre parler de l'OM...
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