Le Sporting CP a déjà trouvé le nouveau Viktor Gyökeres !

Par Aurélien Macedo
3 min.
Conrad Harder et Viktor Gyökeres (Sporting CP) célèbrent un but @Maxppp

Doté d’un des meilleurs attaquants du continent avec Viktor Gyökeres, le Sporting CP se frotte les mains. En misant sur Conrad Harder, le club portugais tient déjà le remplaçant de l’attaquant suédois.

Je suis originaire d’Europe du Nord, je suis attaquant, j’ai coûté environ 20 millions d’euros, je joue au Sporting CP, j’enchaîne les buts, je suis ? Ce terme pourrait aussi bien correspondre à Viktor Gyökeres qu’à Conrad Harder. Alors que le premier cité martyrise les défenses du championnat portugais depuis plus d’un et son arrivée en provenance de Coventry City, le second commence doucement à s’installer dans les plans de Ruben Amorim. Excellent la saison passée avec Nordsjaelland, le natif de Holte s’était imposé au fil de la saison et a terminé l’exercice avec 7 buts et 1 offrande en 33 petites apparitions, le plus souvent comme remplaçant.

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Son apport en fin de saison dernière avait permis à Nordsjaelland de terminer quatrième du championnat et donc se qualifier pour la Ligue Europa Conference. Cela a aussi su convaincre le Sporting CP à débourser 19 millions d’euros le 2 septembre dernier. Entré en jeu contre Lille (victoire 2-0) lors du premier match de Ligue des Champions des Leoes, il a eu sa chance directement au match suivant contre AVS. Un match remporté 3-0 par les siens où il a su montrer la voie en marquant sur une passe décisive de son compatriote Morten Hjulmand avant de distiller une offrande pour le roi de Lisbonne Viktor Gyökeres. Cela semblait si facile pour Harder.

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Il n’est qu’à 50%

De quoi valoir les compliments de la presse portugaise à l’image d’A Bola : «Gyokeres II. Dans le stade, de loin, à mesure qu’il se déplace et affronte tous les duels (et maintenant même les buts), on peut se retrouver à imaginer que le Lion (le Sporting CP ndlr) joue avec deux Gyökeres. Une sorte de clone du Suédois qui a fait ses débuts en marquant dès sa première titularisation. A la recherche d’espaces intérieurs (jouant souvent aux côtés du Suédois dans un 4-4-2), incisif, il ouvre le score d’un beau dégagement et frappe du pied gauche et assiste également son partenaire nordique pour porter le score à 2-0. Le Sporting a gagné le match et un autre attaquant…»

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Des propos élogieux de la presse portugaise qu’on retrouve plus ou moins dans la bouche de son coach Ruben Amorim. Ce dernier l’a immédiatement comparé à celui qui a été son protégé lors de la saison 2019-2020 à Braga et entre 2021 et 2024 au Sporting CP : «Paulinho. C’est un joueur… Il est clairement avancé, nous avons fait un peu ce que nous avons fait avec Paulinho, évidemment Paulinho était meilleur en connexion, Conrad était plus… sans beaucoup d’entraînement, mais très agressif, il a marqué un bon but, une bonne réception, a bien ouvert le ballon et a marqué un bon but et délivré une passe décisive. Cela se voit lorsque nous sommes face à des blocs bas, en jouant avec Viktor et Conrad, nous avons deux joueurs très forts pour sortir en contre-attaque et, par conséquent, je pense qu’il a joué un bon match, mais je pense qu’il est encore à 50% de ce qu’il est capable de faire.»

Le principal intéressé ne pouvait pas retenir sa joie après cette première partition réussie : «je suis très heureux de la victoire et bien sûr de mon but et aussi de ma passe décisive. C’est encore mieux que dans mes rêves, c’est fou, mais je ne pourrais pas le faire sans mes fantastiques coéquipiers. Nous avons été meilleurs qu’eux tout au long du match et nous avons été cliniques devant le but.» Conrad Harder a aussi glissé un mot pour son mentor Viktor Gyökeres : «il est très bon, je dois juste lui donner le ballon et il marque. Je pense que nous nous comprenons et c’est bien. Bien sûr, si j’arrive à marquer un but et à lui donner une passe décisive à chaque match… je l’accepte, mais nous verrons. Je n’ai que 19 ans et j’ai beaucoup à apprendre et je grandis chaque jour à l’entraînement et dans les matchs, donc je suis heureux.» Gyökeres strong, Conrad Harder.

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