L’entraîneur du PSG est déjà mis sous pression par les médias, alors que la bande de Kylian Mbappé se déplace à Rennes ce dimanche (20h45).
Le pire début de saison de l’ère QSI. C’est un "titre" dont se serait a priori plutôt bien passé Luis Enrique. Jamais, depuis le rachat du club francilien par QSI en 2011, l’équipe n’avait obtenu de si mauvais résultats pour lancer sa saison. L’équipe pointe ainsi à la cinquième marche du classement de la Ligue 1, et sort d’une humiliation à Newcastle (4-1) en milieu de semaine, où elle a été complètement dépassée par des Magpies bien supérieurs dans tous les domaines du jeu.
En conférence de presse ce week-end, on l’a d’ailleurs senti un peu anxieux, n’hésitant pas à régler ses comptes avec les journalistes. « Vous savez depuis combien d’années je suis entraîneur au plus haut niveau ? Beaucoup. J’essaye d’aider les joueurs. Parfois l’entraîneur fait des erreurs, parfois ce sont les joueurs, c’est une équipe. On doit s’adapter et je dois chercher la meilleure façon de jouer. Le football est un jeu d’erreurs, pour tous. On fait tous des erreur. J’ai confiance en ce que je vois. Je suis convaincu qu’on va réussir. Il faut que les idées de jeu permettent de dominer le match. On veut obtenir des trophées, je n’ai pas peur de le dire. Si on n’y arrive pas, je serai le coupable », lançait-il samedi.
Pas le droit à l’erreur
Et face à une équipe comme le Stade Rennais, qui a très souvent posé des problèmes aux Parisiens ces dernières années, Luis Enrique se sait sous pression. Ce dimanche matin, les médias ne manquent pas de rappeler à l’Espagnol qu’il vaudrait mieux que son équipe l’emporte en terres bretonnes. « La première finale pour Luis Enrique. L’incendie du PSG peut s’aggraver, ou au contraire, se calmer un peu », explique ainsi le quotidien espagnol Marca. L’édition espagnole d’Eurosport évoque de son côté une « tension maximale » entre le coach et la presse française.
« Luis Enrique et ses hommes ont tout intérêt à ne pas rater le premier virage important de la saison », indique de son côté Le Parisien, très inquiet sur la tournure des évènements en cas de contre-performance parisienne ce dimanche. Il faut dire qu’une nouvelle déconvenue avant cette trêve internationale instaurerait un climat encore plus tendu pour les deux semaines à venir et pourrait, qui sait, déjà être fatale pour Luis Enrique…
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