Ligue 2

AJA : Sammaritano savoure son retour et parle de son avenir

Convoqué pour la première fois avec l'équipe première depuis son retour de blessure, Frédéric Sammaritano veut tout donner pour s'offrir une fin de saison de rêve avec l'AJ Auxerre avant de penser au mercato.

Par Alexis Pereira
4 min.
AJ Auxerre Frédéric Sammaritano @Maxppp

Cinquante minutes. Voilà à quoi se résume le temps de jeu de Frédéric Sammaritano (28 ans) cette saison. Fauché dès la 2e journée de Ligue 2 par une rupture du tendon d'Achille, le milieu offensif de l'AJ Auxerre a dû rester éloigné des terrains de très longs mois. «Au départ, ça a été un coup de massue, d'autant que c'était mon premier match de la saison, j'étais suspendu pour la première journée. Se casser le tendon d'Achille dès la 2e journée, c'est vrai que ce n'est pas facile. J'ai appris à être patient. J'ai été bien entouré aussi bien par ma famille que par mes amis. J'ai été bien épaulé par le staff médical et technique aussi. Ce n'est pas facile à encaisser, il faut être fort mentalement et c'est ce que j'ai essayé d'être», nous a-t-il confié. Aujourd'hui, cette vilaine lésion est derrière lui. Il a repris le chemin des pelouses, reprenant même la compétition avec la réserve auxerroise, en CFA 2.

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«Pour l'instant, ça va très bien. J'ai fait trois matches avec la réserve. Après une longue blessure, ça fait énormément de bien de retrouver la compétition. Pour l'instant, ça se passe bien, je n'ai plus aucune douleur, aucune appréhension. C'est une bonne chose. J'ai réussi à marquer trois buts en trois matches avec la réserve, ça fait toujours du bien», a-t-il expliqué. Cette première étape franchie, il a fait son retour dans le groupe des joueurs convoqués par Jean-Luc Vannuchi pour la rencontre face à Angers (26e journée de L2) ce lundi soir. «J'ai discuté un peu avec le coach. Le staff est content de voir que j'ai bien récupéré. Ils savent que j'ai travaillé dur pour revenir et, pour l'instant, ça porte ses fruits», a-t-il indiqué.

Une arme de plus pour une écurie bourguignonne toujours en course pour la montée en Ligue 1 (à six points du podium) et qualifiée pour les quarts de finale de Coupe de France (face à Brest). «Forcément, on a ça dans un coin de nos têtes, c'est un objectif. Il faut rester ambitieux, même si on est encore à six points du podium en championnat. Il faut faire une série et garder cet objectif en tête et si, dans les 5 derniers matches, on est encore en course, on donnera tout. Pour l'heure, on fait plutôt une belle saison même si on a perdu des points bêtement. On est aussi en quart de finale de Coupe de France, en embuscade en championnat, on va rencontrer nos concurrents directs dans les prochaines semaines, c'est là que se fera la différence», a-t-il assuré, heureux de retrouver une équipe doté d'un «énorme potentiel avec des joueurs de grande qualité», qui, selon lui, «mériterait même un peu mieux au classement».

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Un avenir en questions

Pleinement concerné par ce sprint final excitant avec l'AJA, le numéro 9 icaunais, en fin de contrat en juin, ne pense pas encore à son avenir. «Je suis en fin de contrat en juin. Pour l'instant, l'objectif, c'est de pouvoir revenir le mieux possible et d'être à nouveau compétitif et performant. On verra dans les prochaines semaines si je le suis. Pour l'instant, je n'ai eu aucun retour des dirigeants. Je vais essayer d'être le plus performant jusqu'à juin et puis on verra si les dirigeants prennent rendez-vous avec moi pour une éventuelle prolongation», a-t-il avoué, précisant qu'il commençait déjà à recevoir certaines propositions. Selon nos informations, des écuries du Kazakhstan, d'Ukraine (Metallurgs Donestk) et de Russie (Ufa, Terek, Mordovya) seraient intéressées par ce joueur de poche au profil et au parcours atypique.

«Il y a eu quelques appels de certains agents me proposant certains projets. Pour l'instant, ce n'est rien de vraiment concret. C'est vrai qu'on est encore tôt dans la saison mais quand on est un joueur libre, les clubs se penchent sur vous. C'est une force pour moi mais on se pose aussi des questions : "est-ce que je vais être au chômage en juin ?". Il faut être fort mentalement, avoir confiance en soi, avoir un bon mental pour donner le meilleur jusqu'à juin et après on verra. Forcément, c'est vrai qu'un bon projet à l'étranger peut être intéressant mais c'est vrai que je me sens bien aussi à Auxerre. Je restais sur deux bonnes saisons avant cette blessure. Je me sens très bien ici. On verra si on me propose quelque chose ici. Sinon, l'étranger peut être une possibilité oui», a-t-il conclu. À Auxerre de trancher.

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