Le bilan de la première partie de saison et la stratégie du club pour le mercato, voici les deux grands axes de l’interview que nous a accordé le président du SCO d’Angers Saïd Chabane. Entretien.
«La santé et un tout petit peu plus de réussite». Voici les vœux de Saïd Chabane pour la nouvelle année 2017. Car pour l’un comme pour l’autre, le SCO d’Angers n’a pas été verni lors de la première partie de saison. Concernant le sportif, le président angevin nous a confié : «Je ne peux pas dire que je suis satisfait de la première partie de saison. Même si notre objectif était d’être dans les 17 et qu’on y est aujourd’hui. Notre démarrage n’a pas été bon. Les trois premiers matches notamment. On a enchaîné pendant deux mois avec une moyenne de deux points par match. Puis en novembre-décembre, à part un match où on a fait un non- match (face à Nancy). Le reste il y avait matière. Mais il n’y avait pas de réussite. Il faut que l’on travaille sur cette réussite qui nous fuit depuis deux mois». Cela explique pour l’homme fort d’Angers la différence entre ce début de saison et celui de l’an dernier qui avait été exceptionnel.
En bon capitaine du navire, il fixe le cap à suivre en 2017. «L’objectif est toujours de finir parmi les 17 clubs qui vont se maintenir en essayant d’apporter quelques petites corrections. Et puis on va prier pour que le facteur chance soit le plus avec nous». Pour cela, le mercato des Angevins sera capital. Entre les blessures et les départs à CAN, le SCO est amoindri en ce début d’année. Quand on a pris les joueurs, il n’y en avait que deux qui étaient susceptibles d’aller à la CAN. C’était Diedhiou et N’Doye. Puis ensuite, Karl (Toko Ekambi) et Nicolas (Pépé) ont été appelés en sélection. Il faut ajouter que nous avons eu trois joueurs blessés (Alexandre Letellier, Billy Ketkeophomphone et Yoann Andreu). Malheureusement, ils ont eu tous les trois la même blessure, une rupture des ligaments croisés. Cela fait qu’on se retrouve avec 7 titulaires en moins sur une période d’un mois et demi. Ça chamboule tout le programme et le plan qui a été fait cet été. Ce qui peut expliquer un certain nombre de mouvements et de choses que l’on voit en ce moment.
Les dossiers Pépé et N’Doye agitent le SCO
Plusieurs recrues sont ainsi arrivées cet hiver. D’autres devraient suivre. «Pour le moment, on a recruté Abdoulaye Bamba pour remplacer Yoann Andreu. Il y a aussi deux joueurs pour renforcer le secteur offensif pour surtout compenser les départs à la CAN. Pour Kévin Bérigaud (il s’est engagé hier sous la forme d’un prêt avec option d’achat), on a besoin de son expérience. Le projet et le discours l’ont sans doute convaincu (le TFC était sur le coup). Pour Jonathan Bamba, c’est en très bonne voie. Il reste des éléments administratifs à régler. Peut-être qu’un autre joueur nous rejoindra à terme». Un dernier renfort pourrait donc encore pointer le bout de son nez d’ici la fin du mois de janvier 2017. Du côté des départs aussi le SCO aura quelques dossiers à gérer cet hiver.
«On a des sollicitations pour deux joueurs. Il y a Nicolas Pépé. Il est suivi par trois clubs français (Lyon, Lille et Monaco), un club allemand et un club anglais. Pour le second, il est sollicité mais on n’a pas voulu se prononcer». Pour Pépé, Saïd Chabane nous a précisé : «Si les clubs croient en lui et paye ce que nous on demande, il partira. Sinon, il ne partira pas», assure le patron du SCO. Pour le prix, le club demande plus que les 10 millions d’euros évoqués pour l’international ivoirien, comme nous a précisé hier le président angevin. Ce dernier aura également un autre dossier chaud à régler dans les prochaines semaines. Ce dossier concernant Cheikh N’Doye, en fin de contrat en juin prochain. «Nous on souhaiterait le garder, assure Saïd Chabane. Les discussions sont en cours. Dans le monde du football, c’est positif tant que c’est signé. Ça varie tellement». Rendez-vous dans quelques semaines pour voir si le SCO aura de la réussite dans ce dossier en 2017, l’un des voeux formulés par le président Chabane.
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