PSG : Willian Pacho explique son début de saison XXL
Révélation parisienne de ce début de saison, Willian Pacho s’est livré au cours d’un entretien accordé à l’AFP. L’occasion d’expliquer les raisons de sa réussite.
Malgré l’échec Randal Kolo Muani, pas le big-bang promis lors de son arrivée en provenance de l’Eintracht Francfort l’été dernier, le PSG n’a pas eu peur d’aller repiocher en Allemagne cet été. C’est de cette façon que le défenseur équatorien, Willian Pacho, a rallié la capitale française pour un peu plus de 40 millions d’euros. Si le montant de son transfert pouvait nourrir quelques incertitudes chez les supporters parisiens, force est de constater que ce transfert s’apparente à une jolie réussite, pour le moment.
Meilleur défenseur parisien depuis le mois d’août, le joueur de 23 ans impressionne par son calme, son intelligence et son intensité dans les duels, même si un axe de progression se dégage largement : sa capacité de relance, domaine dans lequel il reste encore très perfectible pour répondre à toutes les attentes de Luis Enrique. Mais visiblement, le Parisien n’est pas inquiet, comme il l’a exprimé lors d’un entretien accordé à l’AFP. «Cela fait quelques temps que je joue bien. Je mets un point d’honneur à être régulier, la constance a toujours été mon point fort et j’ai l’intention de continuer. Je vais travailler, apprendre, en vue d’atteindre mes rêves. J’aimerais m’améliorer en phase offensive, lors des corners, être capable de marquer», déclare celui qui a pour le moment juste été passeur décisif, face à Strasbourg, il y a dix jours (4-2).
Il n’a pas peur de la concurrence
Avec le retour de Lucas Hernandez, prévu avant 2025, et celui encore très hypothétique de Presnel Kimpembe, absent depuis presque deux ans mais revenu aux entraînements ces derniers jours, l’Équatorien reste quand même plutôt serein. Il se félicite même du retour des deux champions du monde 2018 : «si je crains leur concurrence ? Cela me fait surtout très plaisir qu’ils reviennent, surtout pour Kim parce je le suis depuis longtemps. Il a eu des moments difficiles, plus d’un an sans jouer. C’est toujours positif de profiter des qualités des coéquipiers, cela augmente le niveau général. Il n’y a rien de mieux qu’un effectif complet pour affronter tous les défis qui nous attendent», s’est-il réjoui.
Lui, préfère ne pas regarder ce qui se fait ailleurs. Plus jamais sorti du onze parisien depuis PSG - Brest, le 14 septembre, le natif de Quinindé veut tracer son sillon : «Je m’adapte à ce que le coach demande, il est très intelligent. Ses entraînements m’ont aidé à mieux comprendre le jeu, et mes coéquipiers m’ont aussi beaucoup aidé. Il demande surtout de travailler. De jouer chaque jour à l’entraînement comme on jouerait en match. Et puis il nous demande de faire attention à la manière dont jouent nos futurs adversaires. » En attendant que sa famille le rejoigne à Paris, ses journées sont aujourd’hui rythmées par les entraînements, les cours de français, les visites culturelles, mais aussi quelques parties de console.
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