OM-OL : le vestiaire lyonnais est furieux !

Dans l’enfer de Marseille. Voici comment résumer en quelques mots la soirée vécue par l’Olympique Lyonnais dimanche. En chemin pour se rendre à l’Orange Vélodrome, le bus des Gones a été caillassé. Fabio Grosso et son adjoint ont été touchés. Mais pas seulement puisque L’Équipe nous apprend ce mardi que plusieurs Lyonnais présents à ses côtés dans le bus ont présenté des "problèmes oculaires" liés à la poussière de verre à la suite de ce grave incident. Il n’a pas été le seul lors de cette soirée de la honte puisqu’un bus de supporters rhodaniens a été caillassé.

Dans l’enceinte phocéenne, des fans de l’OL, eux, se sont fait remarquer en multipliant les chants racistes, les saluts nazis et les cris de singe. Alors que plusieurs enquêtes ont été ouvertes, la reprogrammation de la rencontre pose déjà question. Le Progrès évoque le 5 ou le 6 décembre. Mais dans quelles conditions ? Difficile d’imaginer les supporters faire le voyage. La LFP devra trancher, notamment au sujet de la question d’un huis clos. Ce qui est sûr, c’est que l’OL, qui pointe du doigt l’escorte policière, ne veut pas retourner à Marseille dans des conditions similaires et d’insécurité.

Les Gones sont remontés

Tout le monde devrait être fixé jeudi, après l’examen du dossier. En attendant, Lyon va reprendre le chemin de l’entraînement ce mardi. Les joueurs ont été laissés au repos hier, eux qui devraient retrouver Fabio Grosso qui pourra coacher malgré son ITT de 30 jours. Mais dans quel état d’esprit les joueurs sont-ils ? Discrets, hormis Dejan Lovren qui a publié un message sur X, les Gones sont furieux. C’est en tout cas ce que L’Équipe annonce mardi. Le quotidien sportif explique que le staff ainsi que les joueurs sont en colère après cette soirée où ils ont évité le pire.

Lors des jets de projectiles, des joueurs se sont mis à l’abri sur le sol ou dans l’escalier du bus révèlent nos confrères, qui parlent d’un sentiment de "peur". Effrayés voire choqués, les Gones se sont finalement rendus au stade sans pépin majeur. Ils ont même envisagé de jouer cette rencontre qui a été finalement annulée. Mais à présent, ils crient au scandale, eux qui estiment n’avoir pas été assez bien escortés. Le quotidien sportif précise d’ailleurs que la sortie médiatique du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin (il a défendu les forces de police et le dispositif mis en place), a ulcéré les Lyonnais. Ces derniers, plus que jamais dernier de Ligue 1, devront vite passer à autre chose, puisqu’ils vont affronter Metz dimanche au Groupama Stadium à 13h.