PSG : l'étonnante justification de Mauricio Pochettino
Le club de la capitale est tombé pour la première fois de la saison à Rennes (0-2). Une défaite qui a de nouveau souligné les gros déséquilibres dans l'équipe parisienne. Mais pour Mauricio Pochettino, ce n'est pas ça qui explique la défaite de ses joueurs.
Statistiquement, ce n'est pas vraiment une surprise. Deuxième équipe de Ligue 1 (après l'OL) à avoir fait le plus souvent tomber le Paris Saint-Germain en championnat depuis 2011, le Stade Rennais a donc récidiver. En s'imposant deux buts à zéro, les Bretons se sont relancés en Ligue 1, mais ils sont surtout les premiers à faire chuter l'ogre francilien qui restait sur huit succès consécutifs.
En Bretagne, les Rouge-et-Bleu alignaient pourtant quasiment la même équipe que face à Manchester City. Seul Angel Di Maria remplaçait Ander Herrera. Sur le papier, c'était joli. Mais sur le terrain, on a encore vu une formation parisienne pressée de toutes partes et surtout trop facilement prenable en défense. De quoi relancer le fameux débat sur l'utilité d'aligner les 4 fantastiques Messi-Neymar-Mbappé-Di Maria. Mais pour Mauricio Pochettino, ce n'est pas ça qui explique la faillite des siens.
Les 2 buts ont fait mal
«Ça ne peut pas être ça, on a eu cinq jours de récupération. Sur ces 25-30 minutes en première période, concéder un but sur la seule action de Rennes a eu un gros impact émotionnel. On pensé renverser la vapeur en deuxième, et sur la première action, on a pris le but. On a terminé la première période en jouant un grand football, mais on commence la deuxième période à 2-0. C'est quelque chose qu'il faut prendre en compte. Etre frustré avec le 2-0 alors qu'on joue un grand football, c'est la différence avec une équipe qui mène 2-0», a-t-il déclaré en conférence de presse, avant de conclure.
«C'est le secret, il ne faut pas aller plus loin pour justifier le résultat. (...) Personne n'aime perdre. La façon dont nous avons perdu, je ne pas retirer le mérite à Rennes, mais c'est vrai que c'est un peu paradoxal de bien jouer une première période et commencer la deuxième période à 2-0. Tout le monde est colère. On savait que Rennes allait être agressif, mais la forme agace parce qu'on n'a pas su concrétiser les occasions qu'on a eu. Et les coups du sort ont toujours été du côté adverse et pas du nôtre». Pas sûr toutefois que cela suffise à occulter les carences défensives qu'entraîne la présence de 4 offensifs, ni à expliquer pourquoi les Parisiens étaient émoussés physiquement malgré cinq jours de récupération, par exemple.