Ligue 1

Le vestiaire de l’OL en a déjà marre de Fabio Grosso !

Bons derniers du classement en Ligue 1, les joueurs de l’OL traversent une passe compliquée. Et selon les dernières informations de Jérôme Rothen sur RMC, le vestiaire des Gones serait déjà exaspéré de la manière dont Fabio Grosso gère le groupe.

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Fabio Grosso   @Maxppp

En seulement quelques semaines, l’Olympique Lyonnais est devenu la risée de la Ligue 1. Déjà auteurs d’une préparation estivale inquiétante sous les ordres de Laurent Blanc, les Gones avaient réalisé un début de saison cataclysmique qui avait mené au licenciement du technicien cévenol. Son remplaçant, Fabio Grosso, était venu avec l’étiquette du sauveur. Fort d’une expérience concluante en Serie B à la tête de Frosinone, l’ancien défenseur gauche, passé par Lyon entre 2007 et 2009, devait redorer le blason des Gones. Néanmoins, depuis son premier match face à Brest (1-0), les Lyonnais ont subi trois revers et ont concédé un match nul surréaliste à domicile contre Lorient (3-3). Ce dimanche soir, la défaite face à Clermont, concurrent direct pour le maintien, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Désormais lanterne rouge de Ligue 1, les Gones n’ont toujours pas glané le moindre succès et les méthodes de Fabio Grosso peinent à convaincre.

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Dans son émission Rothen s’enflamme sur les ondes de RMC, l’ancien milieu de terrain, Jérôme Rothen, est revenu sur la situation gênante de l’OL. Mieux encore, il a avoué avoir récolté des indiscrétions croustillantes qui viennent tout droit du vestiaire lyonnais. Selon ces dernières, le technicien transalpin serait loin de faire l’unanimité auprès de ses hommes qui n’hésitent pas à le critiquer salement : «j’ai essayé d’avoir des gens du vestiaire, et je les ai eus. Je ne vais pas dire les noms bien sûr, car cela pourrait les mettre en difficulté, mais Fabio Grosso est déjà sur la sellette. Il n’y a quasiment plus un joueur qui peut se le voir. Il y a des joueurs expérimentés et très expérimentés qui m’ont même dit qu’il était peut-être dans les entraîneurs les plus nuls qu’ils avaient pu avoir. Il s’est mis tout le monde à dos. Il a essayé de recadrer certains. Tout le monde a parlé de Cherki, mais il n’y a pas que Cherki. Rayan Cherki il prend cher de la part de Fabio Grosso, plus que les autres, ce qui est ahurissant. Mais cela se voit au niveau des actes, car il le met sur le banc, le punit. Dimanche il l’a encore puni, mais ce n’est pas le seul.»

La gestion douteuse de Grosso pointée du doigt

Après ces révélations effarantes, l’ancien joueur de l’AS Monaco ne s’est pas arrêté là et a sorti la sulfateuse contre le champion du monde 2006. Sûr que l’OL fonce droit dans le mur avec un tel entraîneur, il en a dit plus sur la manière plus qu’atypique qu’il a eu à préparer ses hommes durant la trêve internationale idoine pour travailler avec le ballon pour un groupe qui manque cruellement de confiance sur le pré : «pendant la trêve, les joueurs qui ne sont pas partis en équipe nationale, ils ont fait deux séances par jour avec du gros travail physique sans ballon et du fractionné. Les mecs étaient rincés avant de jouer Clermont.»

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Et alors que toutes ces révélations lourdes à l’égard de Fabio Grosso auraient pu suffire, Rothen a asséné le coup de grâce en déballant d’autres indiscrétions. En effet, seulement quelques heures avant le match contre Clermont, Grosso aurait indiqué à trois joueurs, dont Nicolas Tagliafico, le chemin de leur maison, car il ne comptait pas sur eux pour cette rencontre importante pour le maintien : «derrière en plus il y a des choix incroyables. Avant le match de Clermont, dimanche matin, il a convoqué un groupe élargi. À midi il a dit à trois joueurs qu’il n’avait pas besoin d’eux. Ils étaient encore 20 alors que sur la feuille de match il n’y en a pas autant. À 18h, il a dit à un champion du monde comme Tagliafico de rentrer chez lui. Tu dis un à Lepenant qui n’a rien demandé de rentrer chez lui. Même les joueurs expérimentés ne savaient même pas dans quel schéma tactique ils jouaient ce dimanche. Ils ne savaient pas tellement il y avait des rôles hybrides pour tout le monde avec des mecs qui ne parlent même pas français.»

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