Le choix du nouveau sélectionneur fait déjà polémique au Brésil
Evincé de son poste de sélectionneur intérimaire du Brésil, Fernando Diniz ne digère pas. Il en veut au président contesté de la CBF, Ednaldo Rodrigues.
La Seleçao vit des heures agitées un peu malgré elle. Si le sportif n’est pas au mieux avec cette 6e place en éliminatoire sud-américain pour la Coupe du Monde 2026, une place bien qu’inhabituelle pour le Brésil, dans les coulisses de la Confédération c’est encore pire. Le retour aux affaires inattendu d’Ednaldo Rodrigues (il a bénéficié d’une injonction du ministre de la Cour suprême fédérale pour reprendre son poste), le président de la CBF, ne plaît pas à tout le monde. Il a même déjà fait une victime.
Humilié par la décision de Carlo Ancelotti de finalement prolonger avec le Real Madrid, le dirigeant de 69 ans comptait bien laver cet affront. Il doit déterminer un sélectionneur à la Seleção. Comme nous vous l’expliquions hier, son choix s’est porté sur Dorival Júnior, l’entraîneur de São Paulo toujours sous contrat jusqu’en décembre 2024. Forcément, cette décision met de facto fin à l’aventure de l’intérimaire Fernando Diniz, actuel technicien de Fluminense.
Diniz ne digère pas
Sans plus tarder, ce dernier a été remercié par la CBF hier soir pour laisser place aux négociations concernant Dorival. Sauf que Diniz ne digère pas cette éviction, lui qui postulait ouvertement au poste de sélectionneur mais de manière durable, du moins jusqu’à la Copa Ameria de cet été. Il n’a pas même pas été appelé pour lui signifier la nouvelle. «Tu ne m’as même pas appelé, comment pouvais-tu connaître mes intentions ?» s’est plaint Diniz auprès de Rodrigues.
ESPN au Brésil révèle que le coach a appris les justifications du président de la CBF auprès du dirigeant de Fluminense, Mario Bittencourt. Il est aussi question d’un arrangement entre les deux hommes, le dernier vainqueur de la Copa Libertadores ne souhaitant pas perdre son entraîneur. Si personne n’a jamais convoqué Diniz pour un entretien, lui donner sa chance ou tout simplement lui dire qu’il n’était pas l’homme de la situation, c’est qu’il y avait bien une raison. Peut-être même plusieurs.
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