Mamadou Niang tente d’expliquer son départ de l’OM

Pour beaucoup, il est le principal responsable des difficultés que rencontre l’Olympique de Marseille, aussi bien sur le terrain qu’en coulisse. Mamadou Niang a semé la zizanie en partant à quelques encablures de la fin du marché des transferts. Deschamps voulait absolument le garder, mais la direction phocéenne en a décidé autrement, chamboulant la fin du mercato olympien. Et si Niang a déclaré son amour pour l’OM après son dernier match face à Valenciennes, certains ne comprennent pas son choix de rallier Fenerbahçe. Une chose est certaine, l’attaquant sénégalais était décidé depuis bien longtemps à quitter la Canebière.

« J’avais pris ma décision bien avant que la saison ne débute », a-t-il affirmé à France Football, expliquant que les contacts avec le club turc remontaient à la « mi-juin ». Pour lui, il était hors de question de rester. « Non, j’avais besoin de changement. J’avais envie de connaître autre chose ». Le bi-hebdomadaire peut s’en étonner puisque Niang faisait la couverture de l’édition du 16 juillet dernier, sous le titre« Pourquoi je reste ». Du coup, les questions se font tranchantes et Mamadou Niang a bien du mal à expliquer le revirement de situation. D’autant plus qu’il avait prolongé son contrat avec l’OM en fin de saison dernière, jusqu’en 2014. « Ce sont mes choix. C’est trop compliqué à expliquer », répond-il.

Lui qui attendait un challenge sportif intéressant doit également expliquer le fait qu’il rejoint une équipe déjà éliminée de la Ligue des Champions. « Ça reste quand même un club ambitieux qui joue pour gagner des titres. On va tout faire pour la retrouver la saison prochaine », se défend-il. Toutefois, si les critiques fusent sur son choix de carrière, l’attaquant de 30 ans dispose d’arguments solides. « J’ai joué cinq ans à Marseille, j’ai marqué beaucoup de buts. A quand remonte le dernier attaquant qui est resté cinq ans à l’OM ? J’ai entendu certains dire que j’étais un mercenaire. Mais si j’avais vraiment été ce genre de type, j’aurais pu partir bien avant pour l’argent. Je n’ai rien à me reprocher », lâche-t-il non sans raison. La page est définitivement tournée, et Niang refuse d’être le bouc-émissaire d’un début de saison totalement loupé. A ses futurs remplaçants de vite le faire oublier.

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