Ligue 1

OL : Jean-Michel Aulas se paie Jeff Reine-Adélaïde

Le milieu de terrain des Gones a demandé à partir et semble se rapprocher de Rennes. Mais en attendant de savoir s'il pliera ou non bagage, le président de l'OL l'a bien égratigné.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Jeff Reine Adélaïde a demandé à partir de l'OL @Maxppp

Le 1er septembre dernier, l’Olympique Lyonnais apprenait, à son plus grand étonnement, que son milieu de terrain Jeff Reine-Adélaïde (22 ans) avait envie de plier bagage, la faute, selon lui, à un temps de jeu trop faible. « Il y a un discours la semaine et un autre le week-end. C'est un peu bizarre. (…) Le discours de l'Olympique Lyonnais et le mien ne sont plus en adéquation, donc il doit y avoir des discussions pour parler d'un éventuel départ. Je ne vois pas forcément mon avenir proche à Lyon. »

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Des propos durs à entendre pour les dirigeants rhodaniens, qui avaient investi environ 25 M€ (plus bonus) sur l’ancien Angevin la saison dernière et qui espéraient le voir revenir au top après sa longue absence due à une blessure au genou. Le directeur sportif des Gones, Juninho, avait d’ailleurs expliqué une semaine après les déclarations de JRA qu’un départ n’était pas à l’ordre du jour, et ce, malgré un sentiment d’agacement et de déception bien présent au sein de l’état-major du club.

Aulas l'a mauvaise

« Comment peut-on investir 25 M€ et ne pas croire en lui ? Il y a eu des appels, mais le départ de Jeff n’est pas prévu. Ce n’est pas dans nos têtes de le laisser partir. » Mais depuis, le forcing du Stade Rennais et le désir inchangé du joueur ont conduit l’OL à changer son fusil d’épaule. Et désormais, un départ de JRA en Bretagne semble être le scénario établi. Cependant, il y en a un qui était resté silencieux jusqu’ici dans cette affaire et qui est sorti du bois pour envoyer un tacle à son joueur : le président Jean-Michel Aulas.

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Dans un entretien accordé au Progrès, le boss de l’OL s’est dit vexé par les propos tenus par son milieu. « Oui, il a un très gros contrat. On lui a fait confiance. (…) Moi, je n’aime pas les gens qui disent qu’ils veulent partir de l’OL, je suis comme les supporters », a-t-il indiqué, avant d’avouer qu’il sera difficile entre les deux parties de se rabibocher. « Ça peut, mais ce n’est pas sûr, parce que voilà… On a besoin d’une équipe performante, et aussi qui a un très bon état d’esprit. L’image de marque de Juninho, c’est que l’état d’esprit est aussi important que le talent. » C’est dit !

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