Procès : l’étonnante nouvelle stratégie du clan Dani Alves

1. C’est le nombre de personnes interrogées entre lundi et mardi dans le cadre du procès de Dani Alves. Plus d’un an après cette fameuse nuit de Barcelone durant laquelle il est suspecté d’avoir violé une jeune femme de 23 ans, l’ancien international brésilien attend toujours son verdict. Après avoir changé à plusieurs reprises de version ces derniers mois, allant jusqu’à défendre l’idée qu’il n’avait jamais rencontré la plaignante, Alves et ses avocats ont à nouveau changé de ligne de défense. Comme le rapporte UOL Deporte ce mercredi, c’est autour de l’argument de l’état d’ébriété qu’est désormais mis l’accent.

En ce sens, deux amis du Brésilien ont été interrogés lundi sur cette fameuse soirée, arguant qu’Alves avait commencé à boire dès 14h30 du vin, du whisky et du gin tonic. Toujours selon UOL, cette volte-face pourrait en partie s’expliquer par la possibilité de voir la peine du Brésilien être allégée. Si le Brésilien risque jusqu’à 12 ans de prison pour les chefs d’accusation le visant, le Code pénal espagnol prévoit des peines atténuantes en cas de «dépendance grave à des boissons alcoolisées», et indique que « si une circonstance atténuante est envisagée, la peine doit être limitée à la moitié inférieure de la peine ». Si les juges considéraient l’alcool comme une circonstance atténuante, Alves verrait ainsi sa durée de condamnation plafonnée à 6 ans. S’il était acquitté, elle pourrait même s’abaisser à environ 4 ou 5 ans avec le paiement d’une indemnisation pour dommages-intérêts. A partir de là, Alves pourrait alors bénéficier d’un aménagement de peine grâce à son statut de primo-délinquant.