Ligue 1

PSG - Toulouse : les notes du match

Dans la douleur, le PSG a pris le meilleur sur Toulouse (2-1) et conforte sa place de leader de la Ligue 1. Voici les notes du match.

Par La Rédaction FM
11 min.
Achraf Hakimi avec le PSG @Maxppp

Dans la difficulté, Paris enchaîne. Après avoir repris sa marche en avant à Montpellier (3-1) un peu plus tôt dans la semaine, le Paris Saint-Germain a renversé le Toulouse FC (2-1) ce samedi, au Parc des Princes, dans le cadre de la 22e journée de Ligue 1. Tout avait pourtant mal démarré pour les champions de France en titre avec la blessure aux ischio-jambiers de Renato Sanches, obligeant le Portugais, en larmes, à céder sa place à Bitshiabu (14e). De quoi faire monter Danilo d’un cran, aux côtés de Vitinha, Ruiz et Soler derrière le duo Messi-Ekitike en pointe.

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Dans un début de partie assez équilibré sur le terrain, Van den Boomen, sur coup franc, a même surpris un Donnarumma loin d’être irréprochable et les Rouge et Bleu pour ouvrir le score (0-1, 20e). De son côté, Paris a manqué de justesse, comme Ruiz (17e), et de puissance face au but, à l’image de Soler (25e). Mais aussi de réussite, à l’instar de ce 15e poteau de la saison pour Marquinhos et le PSG sur un corner rentrant de Messi (34e). Dans la foulée, les Violets sont passés proches du break, mais Aboukhlal se trouvait en position de hors-jeu (36e). Une frayeur ayant eu le don de bien réveiller les locaux, qui ont égalisé grâce à un bel enroulé pied gauche d’Hakimi (1-1, 38e).

Messi prend ses responsabilités et donne la victoire au PSG

Au retour des vestiaires, l’international marocain, encore lui, s’est ensuit montré moins précis que sur une offrande de Messi dans la surface (55e). Il s’est finalement rattrapé en se muant, malgré lui, en passeur pour laisser Messi donner l’avantage au PSG d’un tir millimétré dont il a le secret (2-1, 58e). Une 10e réalisation depuis le début de la saison pour le champion du monde argentin lui permettant de passer le cap du "double-double" (10 buts, 10 passes décisives). Volontaires, les Toulousains ont bien tenté d’arracher un point au Parc des Princes.

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Mais les hommes de Philippe Montanier ont manqué de tranchant et de justesse dans le dernier geste pour tromper à nouveau la vigilance du portier italien s’étant un peu rattrapé au fil du match. Chaïbi (68e), Van den Boomen (85e) et Dallinga (87e) ont beau avoir tenté leur chance, cela n’a pas suffi, Donnarumma ayant même eu la main ferme devant Rouault en fin de rencontre (90e+3). Le PSG, qui aurait pu s’imposer plus largement si Messi n’avait pas encore trouvé le poteau (90e+4), met provisoirement son dauphin à 8 points, en attendant le choc entre l’OM et Nice dimanche soir (20h45). Fin de série en revanche pour Toulouse, qui restait sur 7 matchs de rang sans défaite.

- l’homme du match : - Hakimi (8) : dans la continuité de ses derniers matches, l’international Marocain a été l’un des meilleurs parisiens ce samedi après-midi. Très mobile sur son couloir droit, il a été le seul à faire des différences dans les duels. C’est par lui que toutes les occasions parisiennes sont passées. Et il a permis à son équipe de revenir dans la partie d’une sublime frappe du gauche à l’extérieur de la surface. Le joueur le plus remuant du PSG. Et c’est lui qui offre le but à Messi par la suite.

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PSG

- Donnarumma (4,5) : le gardien italien qui restait sur des prestations convaincantes ces derniers matches, a semblé un peu moins bien ce samedi après-midi. Son placement laisse à désirer sur l’ouverture du score toulousaine sur coup franc (20e). Il n’a rien eu à faire ensuite si ce n’est un ballon capté en deux fois en fin de match et une parade intéressante dans les ultimes secondes. Mais cette erreur pourrait faire du mal à la confiance à quelques jours du choc face au Bayern Munich.

- Hakimi (8) : voir ci-dessous

- Marquinhos (5) : le capitaine parisien a été assez propre dans cette rencontre. Il n’a pas eu grand-chose à faire non plus puisque c’est souvent Bitshiabu qui s’est retrouvé au duel. Il a bien aidé son coéquipier dans le placement et a été propre à la relance. Il aurait pu trouver le chemin des filets deux fois mais sa première tête finissait sur le poteau (34e). La deuxième était captée par Dupé (67e).

- Danilo (6) : l’international portugais a débuté au poste de défenseur central où il a été très solide. Il est monté d’un cran après la blessure de Renato Sanches. Dans le cœur du jeu, Danilo s’est distingué par son intelligence dans le placement et sa capacité à couper les lignes de passes. Encore très précieux dans le secteur défensif pour ses partenaires. Il apporte un vrai équilibre dans cette équipe.

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- Nuno Mendes (5) : le jeune latéral gauche portugais a été moins en jambes que d’habitude. Il a très peu fait la différence sur son couloir et s’est contenté de bloquer son couloir. Il faut dire qu’il a été très gêné par Aboukhlal qui ne l’a pas lâché d’une semelle. On l’a senti nerveux par moment comme sur cette poussette inutile (61e) qui a failli causer son expulsion. Remplacé par Bernat à la 76e. Le latéral gauche espagnol a un peu souffert en fin de match.

- Vitinha (6) : le troisième portugais de ce onze parisien avait un rôle différent ce samedi. Positionné en numéro 10 derrière Messi et Ekitike, Vitinha a beaucoup combiné avec l’Argentin. Techniquement, il s’en est bien sorti et a souvent été inspiré au moment d’écarter le jeu vers Hakimi notamment. Mais, il a manqué de lucidité par moment surtout devant la surface. Pas son poste après tout. Mais une prestation intéressante.

- R.Sanches (non noté) : titulaire ce samedi, le Portugais espérait marquer des points pour les prochaines échéances. Mais malheureusement pour lui, son corps ne semble pas vouloir tenir et il est sorti en larmes sur blessure musculaire après une passe anodine (12e). Remplacé par El Chadaille Bitshiabu (6). Le très jeune défenseur central français a bien cadenassé Onaiwu avec un gros impact physique et des duels dans la profondeur. Une belle prestation pour lui.

- Ruiz (4) : tout comme Soler, Fabian Ruiz a été trop discret ce samedi. Après des derniers matches très encourageants, l’ancien de Naples a manqué d’impact dans le jeu parisien. Il s’est trop souvent caché derrière Messi pour la création offensive et a semblé souffrir face à la densité physique d’un van den Boomen. On attend beaucoup plus d’un joueur comme lui surtout quand on connaît son talent. Sa connexion avec Nuno Mendes n’a pas vraiment marché.

- Soler (4) : l’autre milieu espagnol du jour a été totalement transparent. Il a traversé la rencontre sans jamais peser ni offensivement ni défensivement. C’est une prestation trop lisse pour un milieu comme lui et surtout dans ce registre où on attendait plus de poids de sa part pour apporter offensivement. Il a tenté de combiner parfois avec Messi ou Ruiz mais c’est trop peu. Gros manque de caractère. Remplacé par Zaire-Emery à la 76e.

- Ekitike (4) : le jeune attaquant parisien a beaucoup couru. Il a multiplié les courses sur le front de l’attaque et a essayé de jouer juste notamment dans ses remises avec Lionel Messi. Mais il n’a jamais su se montrer dangereux et a semblé parfois trop timide dans son jeu. Il semble encore trop léger pour ce qu’attend le PSG surtout quand il doit faire plus en l’absence des deux stars devant. Il a eu le mérite d’aider défensivement et dans le pressing mais il faut clairement qu’il commence à élever son niveau de jeu.

- Messi (7) : la Pulga a touché énormément de ballons et a été le créateur de l’équipe parisienne. Sans Mbappé et Neymar, c’est évidemment lui qui a pris le contrôle du jeu. Il s’en est très bien sorti avec des passes dont il a le secret. Il est à l’origine de toutes les attaques parisiennes. Et son pied gauche a fait chavirer le Parc des Princes d’une superbe frappe pour donner l’avantage à Paris. Il aurait pu s’offrir un doublé mais sa frappe finissait sur le poteau de Dupé (90e).

Toulouse

- Dupé (4,5) : la soirée frustrante par excellence pour lui. Peu sollicité dans les 30 premières minutes, il ne peut absolument rien sur l’égalisation d’Hakimi (38e). Même situation sur le second but, où à part un miracle, il n’a aucune chance de stopper la frappe de Messi, masqué par son arrière-garde (58e). Aucune parade d’exception à son actif, ce qui est souvent une obligation pour faire tomber le PSG dans son enceinte. Il a évité une troisième sanction dans le temps additionnel (90e+4).

- Kamanzi (5;5) : le Norvégien n’a pas à rougir de sa performance. Auteur de plusieurs interventions peu académiques, il a tout de même permis au sien de tenir face aux assauts parisiens. Sa combativité a été un atout essentiel pour les Toulousains. Remplacé par Mikkel Desler (62e), qui est rentré au moment où les protégés de Galtier ont commencé à mettre leur jeu en place.

- Rouault (6) : le défenseur central de 21 ans a tenu son rang au Parc des Princes malgré son jeune âge. Même s’il a alterné le bon et le moins bon, il a réalisé de nombreuses interceptions décisives lors du premier acte (15e, 16e, 31e). Après le deuxième but, il a relâché la pression en laissant plus d’espaces. Il aurait pu être le héros de toute une ville (90e+3).

- Nicolaisen (3,5) : une copie plutôt neutre pour le Danois, voir décevante. Jamais vraiment déborder par les offensives du club de la capitale, il n’a pas non plus imposé sa loi pour éviter à son équipe de trop subir. Quand le PSG a commencé à accélérer, il a été totalement dépassés par les événements. À oublier.

- Diarra (5) : face à Hakimi et parfois Messi, le latéral de 22 ans avait du boulot cet après-midi dans son couloir gauche. Et il a répondu plutôt présent. Défensivement tout d’abord, mais également offensivement où ses percées ont permis au Téfécé de prendre l’air. Il a ralenti le rythme au retour des vestiaires. Remplacé par Gabriel Suazo (71e), trop neutre.

- Spierings (6) : au côté de Van den Boomen, il a été le métronome de son équipe. Doté d’un très gros volume de jeu, il a apporté de la sérénité dans toutes ses prises de balles. Sa science du placement a également été bénéfique. Il a continué à tenir les siens sur pieds même pendant les temps forts des locaux.

- Van den Boomen (7) : le maître à jouer toulousain a une nouvelle fois livré une prestation de grande qualité. Élément central de la formation de Philippe Montanier (5 buts, 7 passes décisives), le néerlandais a démarré la rencontre sur les chapeaux de roues en inscrivant un bijou de coup de franc (20e). Capable de ratisser un bon nombre de ballons, il a comme à son habitude orienter le jeu du promu. Il n’a pas perdu son affluence quand le club de la capitale a haussé le ton. La pièce maîtresse du Téfécé.

- Dejaegere (3) : le capitaine du TFC a été transparent cet après-midi face au leader de Ligue 1. Positionné dans un rôle de meneur de jeu, il a touché peu de ballons. Au milieu de terrain, il a été clairement le moins en vue par rapport à ses deux autres compères. Méconnaissable, il a certainement été rattrapé par le contexte. Remplacé par Veljko Birmancevic (81e), qui a eu une petite opportunité d’égaliser (90e+2).

- Aboukhlal (5,5) : le Marocain a livré une prestation honorable face à l’ogre parisien. Plein de bonne volonté, il a montré la voie à suivre à ses coéquipiers notamment en première période. Intenable, il a d’ailleurs subi plusieurs fautes (6e, 18e, 45e+2). Remplacé par Vincent Sierro (81e), qui n’a pas eu le même rendement que le numéro 6.

- Onaiwu (2,5) : le type de rencontre que l’on ne souhaite à aucun avant-centre. Privé de ballon, le japonais n’a jamais pesé sur le front de l’attaque. Toujours à contretemps par rapport à ses partenaires, il a fait les mauvais choix notamment en phase de contre-attaque. Il ne s’est procuré aucune situation de but. Remplacé par Thijs Dallinga (62e), qui s’est montré bien plus dangereux que son concurrent à ce poste.

- Chaibi (4) : lui également a été dépourvu de ballon sur son aile gauche. Fantomatique lors des 45 premières minutes, il a eu le mérite de se réveiller après la pause. Il est notamment l’auteur d’une frappe sublime hors de la surface qui passe tout proche de la lucarne de Donnarumma (68e).

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