Ligue 1
Ligue 1 : le Stade Rennais renvoie Bordeaux dans les cordes
Après avoir décroché un premier succès mérité face à l’AS Monaco le week-end dernier, les Girondins de Bordeaux ont rechuté cet après-midi, croqués par des Rennais impressionnants pendant une mi-temps et qui enchaînent un troisième match sans défaite (2-0). Bordeaux est 19e, Rennes grimpe à la 5e place.
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Cet après-midi, au Roazhon Park, le Stade Rennais affrontait les Girondins de Bordeaux dans un duel d’Européens. Pelouse parfaite, grand soleil et présentation de la dernière recrue bretonne, Hatem Ben Arfa, venu brandir son maillot rouge et noir affublé du numéro 18 vers ses nouveaux supporters. Une mise en scène qui laissait présager un joli spectacle. Auteurs d’un bon match nul (2-2) au Vélodrome le week-end dernier, les hommes de Sabri Lamouchi cherchaient à réaliser la passe de deux à domicile cette saison. En face, les Girondins avaient l’intention de poursuivre leur belle série, après un premier succès en Ligue 1 face à l’AS Monaco (2-1) et une qualification pour la phase de poules de la Ligue Europa, grâce à un succès sur La Gantoise (2-0) la semaine dernière.
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Cette rencontre débutait à cent à l’heure, est était à sens unique. Le Stade Rennais prenant immédiatement le contrôle des opérations et l’avantage au score. C’est Benjamin André qui faisait trembler les filets de Benoît Costil. Lancé au premier poteau, il catapultait le ballon de la tête sur un corner de Grenier (1-0, 12e). Le ton était donné. Tout proche de doubler la mise, Jordan Siebatcheu subtilisait le ballon des pieds de Lerager et allait défier Costil, mais le portier remportait le duel grâce à un pied ferme (13e). Dans la foulée, la recrue estivale était encore toute proche du 2-0, de la tête, mais le ballon rasait le poteau droit (14e). Ce qui devait arriver arrivait. Buteur contre son camp face à l’OM le week-end dernier, Ramy Bensebaini ne se trompait pas de côté cet après-midi et venait crucifier Costil de la tête au premier poteau, profitant de la présence de Siebatcheu qui avait attiré Plasil sur un corner de Bourigeaud (2-0, 16e) !
Un premier acte de haute volée
Le début de match cauchemar des Girondins se poursuivait lorsque Pablo était contraint de quitter ses partenaires, blessé (17e). Les Bordelais étaient acculés et Benjamin Bourigeaud déclenchait une frappe qui trouait une forêt de joueurs. Costil détournait comme il le pouvait du pied (20e). Lancé dans la surface, Siebtacheu, encore lui, se jouait ensuite de Jules Koundé, mais voyait son tir dans un angle fermé détourné par un Benoît Costil décisif, à défaut d’être infranchissable (27e). La première opportunité girondine arrivait tardivement. Joliment trouvé dans la surface, Lukas Lerager ne cadrait pas sa reprise du pied droit (33e). Même constat pour Fançois Kamano. L’enchaînement contrôle poitrine frappe croisée du gauche dans la surface était bien réalisé, mais le cadre se dérobait pour l’homme en forme des Girondins (45+1).
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Avant la pause, ce sont les Rennais qui disposaient d’une incroyable occasion de 3-0. Romain Del Castillo perforait dans la surface avant de centrer devant le but. Si Siebtacheu ne parvenait pas à reprendre au premier poteau, le ballon filait au second où Ismaïla Sarr pensait conclure à bout portant. Mais sur la ligne, le bras collé au corps, Maxime Poundjé sauvait du coude (45+2) ! Au retour des vestiaires, les joueurs de Sabri Lamouchi touchaient moins le ballon, se contentant d’attendre pour contrer. Les Girondins se montraient sous un meilleur jour, prenant le jeu à leur compte, sans toutefois se montrer dangereux. M’Baye Niang faisait ses premiers pas sous le maillot rennais. Entré à la 67e minute, servi par Clément Grenier, l’attaquant passait devant Jules Koundé et croisait une reprise du pied droit, obligeant Costil à intervenir (77e). Dans une rencontre qui n’aura été animée que lors des quarante-cinq premières minutes, Younouss Sankharé se créait l’ultime opportunité. Parvenu à s’infiltrer dans la surface, côté gauche, le milieu girondin voyait sa frappe heurter le poteau de Koubek (86e).
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