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Euro 2024 : une fringante Espagne s’offre une faible Italie et file en 8es

Par Maxime Barbaud
2 min.
Les Espagnoles célèbrent leur but contre l'Italie @Maxppp

Suite de cette deuxième journée de la phase de groupes de l’Euro et premier choc au sommet. Après leur duel en demi-finale lors de la dernière compétition continentale, l’Espagne et l’Italie se retrouvaient pour se disputer la première place de cette poule B. Les deux outsiders à la victoire finale avaient remporté leur match inaugural et pouvaient faire un grand pas vers la qualification en fonction du résultat de ce soir. Sur le papier, la Roja partait avec une longueur d’avance avec les titularisations de Yamal, Nico ou encore Fabian Ruiz, face à des Italiens pas encore très convaincants face à l’Albanie.

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Cette tendance s’est rapidement observée à Gelsenkirchen, avec une première tête de Pedri claquée en corner par un Donnarumma tout de suite mis dans le bain (2e). Nico Williams faisait des dégâts sur son côté gauche (3e) et malmenait le pauvre Di Lorenzo. Malheureusement, le joueur de l’Athletic n’était pas aussi adroit de la tête et manquait le cadre à bout portant sur cet excellent centre de Morata (11e). La Roja s’amusait véritablement dans ce début de match et affirmait sa domination technique et collective. Morata s’essayait à son tour sur ce tir à angle fermé, encore repoussé par Donnarumma (24e).

L’Italie n’a jamais existé

Aussi à l’aise que face à la Croatie, Fabian Ruiz aussi s’y mettait. Lui aussi faisait briller son gardien au PSG d’une belle frappe de 25 mètres (25e), avant de retenter sa chance (42e). La mi-temps arrivait à point nommé pour une Squadra Azzurra en bord de la rupture, seulement impliquée sur cette frappe sans danger signée Chiesa (45e). Mais même les changements de Spalletti à la pause (Cristante et Cambiasso pour Jorginho et Frattesi) n’enrayaient pas la dynamique. Pire encore, le Romain écopait d’un jaune mérité pour un gros choc avec Rodri 35 secondes seulement après son entrée en jeu… Les vagues s’enchaînaient, irrémédiablement.

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Après une belle occasion gâchée par Pedri (52e), un nouveau raid de Nico forçait la décision, contraignant Calafiori à envoyer le cuir dans son propre but (1-0, 55e). Dans la foulée, Morata de loin (58e), et Le Normand de la tête (62e) n’étaient pas loin du break. Le renouvellement de l’attaque côté transalpin (Zaccagni et Retegui contre Scamacca et Chiesa) n’y changeait toujours rien. L’Espagne poursuivait sa démonstration, comme avec ce tir enroulé de Williams sur la barre (70e). Il manquait ce second but qui aurait mis les hommes de De La Fuente à l’abri, moins fringants après les sorties de Pedri, Nico, Morata et Yamal dans le dernier quart d’heure malgré les dernières situation d’Ayoze Perez (90e+2, 90e+3). Tant pis, l’Espagne sait qu’elle verra les 8es avant même le dernier match de poules.

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