Liga

L’Atlético de Madrid s’en prend à son tour au CSD et au FC Barcelone

Par Maxime Barbaud
2 min.
Diego Simeone et Enrique Cerezo, le président de l'Atlético @Maxppp

Au tour de l’Atlético de Madrid de sortir du silence après la décision du Conseil supérieur du sport espagnol (CSD) de donner raison au FC Barcelone et d’inscrire Dani Olmo et Pau Victor en Liga pour cette deuxième partie de saison. Après Las Palmas plus tôt dans la journée, c’est au tour d’un grand d’Espagne de s’insurger et de s’inquiéter des conséquences juridiques que pourraient avoir cette affaire. «L’Atlético de Madrid veut montrer sa profonde préoccupation face à la situation générée dans le football espagnol après la résolution adoptée ce mercredi par le Conseil supérieur des sports. Nous considérons que cette décision met en danger le système actuel, remettant en question les règles du jeu», démarre le communiqué des Colchoneros. Ces derniers jugent que les règles liées au fair-play financier de la Liga ont été bafouées.

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«La loi du sport inclut et protège le contrôle économique de la Liga. Avec cette résolution, il est mis en danger. Le contrôle économique de la Liga a été le principal outil mis en place dans notre football pour assurer sa solvabilité. C’est un outil admiré au niveau international. Notre club, comme tous les membres de la Liga jusqu’à cette résolution, ont respecté les règles de contrôle économique et nous continuerons à les respecter. En effet, afin d’être compétitifs au niveau que nous avons atteint ces dernières années, nous avons décidé de procéder à diverses augmentations de capital, malgré l’énorme effort que cela implique.» Le club de la capitale conclut son communiqué en critiquant ce qu’il appelle une ingérence politique. «Cette intervention gouvernementale crée un précédent très dangereux, car elle ouvre la porte à des violations des règles et à la répétition des graves erreurs du passé. L’Atlético de Madrid maintient son engagement de rigueur et de gestion responsable. Sans règles claires et égales pour tous, il n’y a pas de concurrence loyale possible.»

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