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Argentine - France : les notes du match

Malgré une réaction d'orgueil dans les tous derniers instants de la rencontre, l'équipe de France s'est inclinée au tirs au but face à l'Argentine (3-3, t.a.b. 4-2). Kylian Mbappé a bien failli retourner la situation à lui tout seul, il est donc l'homme du match pour notre rédaction.

Par La Rédaction FM
16 min.
La joie des Argentins lors de la finale @Maxppp

Une nouvelle page de l'histoire du football s'écrivait ce dimanche 18 décembre 2022. Au Stade de Lusail, l'équipe de France, portée par Kylian Mbappé, croisait le fer avec l'Argentine de Lionel Messi pour une finale de Coupe du monde de rêve. Deux sélections en quête d'une troisième étoile. Alignée en 4-4-2 pour ce choc au sommet, l'Albiceleste de Lionel Scaloni rêvait de revanche après son revers concédé face aux Bleus en huitièmes de finale du Mondial 2018. Devant Emiliano Martinez, titularisé dans les buts, Nahuel Molina, Cristian Romero, Nicolas Otamendi et Nicolas Tagliafico formaient ainsi la défense à quatre. Dans l'entrejeu, Enzo Fernandez accompagnait Rodrigo De Paul et Alexis MacAllister. Enfin, sur le front de l'attaque, Angel Di Maria, de retour dans le onze, et Julian Alvarez, étincelant depuis le début du tournoi, entouraient Lionel Messi, en quête de son premier titre mondial.

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Le néant...

De son côté, Didier Deschamps optait pour un 4-2-3-1 classique avec Hugo Lloris dans les cages derrière Jules Koundé, Raphaël Varane, Dayot Upamecano et Théo Hernandez. Au milieu de terrain, Aurélien Tchouaméni, positionné en sentinelle, était associé à Adrien Rabiot et Antoine Griezmann, omniprésent depuis le début de la compétition. Sur le plan offensif, Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé accompagnaient, quant à eux, Olivier Giroud, titularisé en pointe. Sous les ordres de Szymon Marciniak, arbitre polonais de cette rencontre, cette 22ème finale de la Coupe du monde démarrait clairement à l'avantage de l'Albiceleste. Bien plus présents dans le duel et efficaces à la récupération, les Argentins occupaient le camp français et se montraient rapidement dangereux. D'une frappe tendue, Mac Allister sollicitait une première fois LLoris (5e) avant que Di Maria ne manque sa reprise du droit (17e). Gênés par l'intensité argentine, les Bleus tentaient de réagir mais la tête de Giroud passait au-dessus (20e). Une timide réaction avant le premier tournant de cette finale.

Sur une première pénétration de Di Maria, Dembélé commettait l'irréparable en percutant l'ancien ailier du PSG. Vigilant, Szymon Marciniak désignait le point de penalty et Messi, plein de sang-froid, transformait la sentence (1-0, 23e). Fort de sa sixième réalisation dans le Mondial, le n°10 de l'Albiceleste s'offrait, par ailleurs, son 97e but en sélection. Plus agressive sur le porteur de balle, l'Argentine maintenait la pression sur le bloc tricolore et le scénario catastrophe se confirmait. Au terme d'une séquence collective de classe mondiale, Di Maria, servi par Mac Allister, ajustait Lloris d'un plat du pied gauche (2-0, 36e). Sonné par cette entame cauchemardesque, Didier Deschamps revoyait ses plans avant même la fin de la première période. Décevant, Dembélé cédait sa place à Kolo Muani. Sans doute fragilisé par l'accumulation des matches, Giroud sortait lui au profit de Thuram (41e). Dépassés par les événements, les Bleus rentraient têtes basses au vestiaire.

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... Avant Kylian Mbappé !

En début de seconde période, les Bleus manquaient toujours autant de consistance dans le combat physique. Sur un long centre de Di Maria venu de la gauche, De Paul s'essayait encore mais sa demi-volée croisée du pied droit n'inquiétait pas Lloris (49e). En souffrance, l'équipe de France ne parvenait jamais à se montrer. Symbole de cette torpeur, les Bleus cadraient leur premier tir à la 67ème minute de jeu. Avant cela, Alvarez était lui tout proche de tuer définitivement le suspense. Servi par Di Maria, facteur X de cette finale, le buteur de Manchester City tombait finalement sur un Lloris décisif (59e). Absent des débats, Kolo Muani redonnait finalement espoir aux Tricolores quand il s'effondrait dans la surface après un contact avec Otamendi. Sans trembler, Mbappé transformait le penalty et relançait les Bleus (2-1, 80e). Une finale qui allait soudainement plonger dans l'irrationnel...

Après avoir récupéré le ballon dans les pieds de Messi, Coman transmettait à Rabiot qui décalait à gauche pour Mbappé. Ce dernier s'appuyait sur Kolo Muani pour plonger dans le dos de la défense et conclure d'une sublime volée du pied droit (2-2, 81e). Totalement relancés dans cette finale, les Bleus maintenaient la pression sur la défense argentine mais Thuram, auteur d'une simulation et averti d'un carton jaune, ne trompait pas la vigilance de Szymon Marciniak (87e). Dans les ultimes instants, Mbappé se signalait encore mais sa frappe, déviée, fuyait le cadre (90+4e). Dans la foulée, Rabiot faisait, lui aussi, trembler les Argentins mais sa tentative à ras de terre était captée par Martinez (90+5e). Dans une fin de match totalement irrespirable, Lloris sauvait les Bleus sur une dernière parade face à Messi (90+7e) et permettait aux siens d'accrocher une prolongation.

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L'Argentine s'offre une troisième étoile au terme d'un match fou !

Pour ces deux périodes de 15 minutes supplémentaires, Lionel Scaloni lançait Gonzalo Montiel, en lieu et place de Nahuel Molina. Portée par les deux buts tardifs de Mbappé, l'équipe de France continuait sur sa lancée. Forts du coaching payant de Didier Deschamps et emmenés par Kolo Muani, Thuram ou encore Coman, les Bleus asphyxiaient l'Argentine, sans pour autant trouver la faille. Pire encore, les Français se mettaient en danger, notamment par l'intermédiaire de Martinez, nouvel entrant (105e). Vigilant, Upamecano veillait au grain. Sur le reculoir, la France finissait par craquer une nouvelle fois... À la conclusion d'un magnifiquement mouvement collectif, Messi s'offrait un doublé (3-2, 109e), et ce après une première parade de Lloris face à Martinez. Sonnés, les Bleus repartaient à l'attaque et l'incroyable se passait... Sur un tir enroulé pied droit de Mbappé, Montiel déviait du bras et concédait un nouveau penalty...

Sans trembler, Mbappé croisait fort du pied droit et trompait Emi Martinez (3-3, 118e). Dans une fin de match complètement folle où Kolo Muani (120+3e) et Martinez (120+4e) auront eu la chance d'offrir le trophée aux leurs, cette finale allait finalement se jouer aux tirs au but. Idéalement lancés par Mbappé, les Bleus voyaient finalement Messi répondre. Les deux maestros de cette finale passés, Coman se présentait et butait sur Martinez... Sans trembler, Dybala convertissait lui son penalty avant que Tchouaméni ne loupe le cadre... Plein de sang-froid, Paredes transformait lui aussi la sentence et malgré une dernière tentative réussie par Kolo Muani, Montiel offrait le Mondial 2022 à l'Argentine. La fin d'une soirée hors du temps.

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L'homme du match : Mbappé (9,5)

Le Parisien n'a pas été au rendez-vous de cette finale pendant 80 minutes. Il a quasiment tout raté, ne faisant aucune différence sur son côté gauche. Surtout, il n'a pas réussi à varier son jeu pendant alors que les Bleus déjouaient complètement. L'atout offensif numéro 1 de l'équipe de France a été très décevant jusqu'à son premier but sur pénalty (80e) puis sur sa reprise incroyable deux minutes plus tard (82e). Il a montré toute l'étendu de son talent avec ses deux actions qui ont sauvé la finale de l'équipe de France, très morose jusque-là. En prolongation, il a montré encore un petit peu plus qu'il était le meilleur joueur du monde actuellement en marquant un deuxième pénalty, là où Harry Kane avait failli (118e). Il a été le facteur X des Bleus pour continuer de rêver et apporter une nouvelle étoile sur le blason. C'est d'ailleurs encore lui qui lance la France de la meilleure des manières lors de la séance de tirs au but en transformant la première tentative française même si ça n'a pas été suffisant au final ! Un match taille patron tout simplement.

Argentine

  • Martinez (8) : il a vécu une partie des plus calmes pendant 75 minutes. Bien sorti dans les pieds français sur la première incursion tricolore, il a vu la tête d’Olivier Giroud passer au-dessus de ses filets (19e). Il a fait passer un petit frisson aux siens sur une approximation à la relance (53e), avant d’être battu, par deux fois, en fin de rencontre (80e, 81e). Concédant un second penalty de Kylian Mbappé en prolongations, il a été décisif devant Randal Kolo Muani dans les dernières secondes (120e), mais surtout durant la séance de tirs au but.

  • Molina (6) : il a bien tenu son côté droit, empêchant aux offensives tricolores de se développer. S’il a eu plus de mal dans la justesse de son jeu au pied, il a également pu profiter de l’apport de la présence de Rodrigo De Paul pour bien bloquer son couloir. Remplacé par Gonzalo Montiel (90e).

  • Romero (6) : il a été très dur sur l’homme, auteur de plusieurs grosses fautes sur les offensifs français (19e, 26e), ce qui explique peut-être pourquoi son taux de réussite dans les duels est plutôt faible. Impliqué dans la tenaille faite sur Kylian Mbappé, il ne se sera jamais fais mener la vie dure par le Parisien.

  • Otamendi (6) : s’il n’a pas eu un énorme travail à réaliser, le défenseur central axial a parfaitement tenu son rang jusqu’à provoquer le penalty de l’espoir pour les Français.

  • Tagliafico (7) : intraitable sur son côté gauche pendant une grande partie de la rencontre, le latéral lyonnais a fait sa loi dans son couloir. Dominateur dans les duels (7/9 remportés), il n’aura laissé aux Français que peu d’opportunités de le prendre à revers. Remplacé par Paulo Dybala (120e)

  • De Paul (8,5) : le numéro 7 argentin a délivré une prestation comme il en est habitué. Rugueux, présent au duel, vicieux : il aura fait beaucoup de mal au milieu de terrain tricolore. Le milieu de terrain de l’Atletico de Madrid a, à l’occasion de cette finale, réalisé un match de patron. Remplacé par Leandro Paredes (102e)

  • Fernandez (7,5) : il est le milieu de terrain par lequel sont passés tous les ballons en première période. Auteur d’un travail d’abattage de conséquence, il a réalisé un travail défensif de très haut niveau, multipliant les tacles et n’hésitant jamais à aller se confronter aux joueurs adverses.

  • Mac Allister (7,5) : il avait décoché la première frappe de la rencontre (5e), puis s’est révélé décisif, offrant la passe décisive menant au break argentin (36e). Sur le côté gauche, il a beaucoup apporté de sa présence et a su faire profiter son équipe de sa qualité technique pour leur créer des opportunités. Remplacé par German Pezzella (116e).

  • Messi (9) : la Pulga se souviendra de son 18 juillet 2022. Premier buteur de la rencontre (23e), il a semblé être bien trop respecté par les joueurs français. S’il a perdu beaucoup de ballons, plus qu’habituellement pour un joueur de sa trempe, cela peut aussi s’expliquer par son implication physique dans le cœur du jeu. Buteur en prolongation (110e), il aura une nouvelle fois été le cauchemar des Bleus.

  • Di Maria (8,5) : il a été le principal danger argentin. Provocateur sur son côté gauche, il a permis à son équipe de s’octroyer un penalty (23e), avant de lui-même se muer en buteur (36e). Véritable poison pour Ousmane Dembele et Jules Koundé, le Turinois a délivré une véritable masterclass. Remplacé par Marcos Acuna (64e)

  • Alvarez (5,5) : esseulé à la pointe de l’attaque argentine, le buteur de Manchester City a travaillé dans l’ombre. S’il n’a pas touché énormément de ballons, il a exercé un pressing sans relâche sur les joueurs français. Il a contraint Hugo Lloris à s’employer (58e), mais n’a pas assez pesé sur l’attaque argentine pour être décisif. Remplacé par Lautaro Martinez (103e)

France

  • Lloris (6,5) : la première intervention du portier tricolore a confirmé qu'il était au rendez-vous de cette finale (5e). Il s'est relevé sans broncher après un coup reçu dans sa propre surface (11e). Malheureusement, il n'a rien pu faire sur le pénalty de Messi et sur le but d'Angel Di Maria, abandonné par sa défense. Après cela, il a soulagé ses coéquipiers en intervenant à de nombreuses reprises en deuxième période (62e). Il a sorti la parade de cette finale face à Lionel Messi dans le temps additionnel (90e+7). Un match difficile mais incroyable pour le taulier des Bleus avec l'égalisation (très) tardive des siens en prime. D'autant plus qu'il est aussi laissé à l'abandon par sa défense sur le dernier but argentin en prolongation ! Il n'a pas été le grand sauveur de l'équipe de France lors de la séance de tirs au but mais on ne peut pas lui en vouloir.

  • Koundé (3) : malgré la présence de Dembélé pour le suppléer, le latéral a souffert tout au long de la première période face à la grinta des Argentins. Totalement absent sur l'incursion d'Angel Di Maria qui a mené au pénalty puis sur son but personnel, son placement a fait défaut à l'équipe de France (36e). Le joueur du Barça a pris cher face à son vis-à-vis de la Juventus comme sur ce petit pont sur lequel il a du faire faute (41e) pour éviter la contre attaque. Son calvaire a continué après la pause sur les accélérations d'El Fideo (60e). Il a profité de l'égalisation tricolore pour souffler.

  • Varane (4,5) : la défense centrale des Bleus a subi en début de rencontre mais n'a pas rompu, enfin pas tout de suite. Même si l'ouverture du score de l'Argentine n'est pas du ressort de l'arrière-garde, sur le deuxième but, elle a été aux abonnés absents (36e). Une première période de très mauvaise facture pour tous les défenseurs français. Le joueur le plus expérimenté de la charnière centrale n'a pas su insuffler une réaction à ses coéquipiers et la défense a logiquement continué de sombrer jusqu'à l'égalisation des Bleus et ce renversement de situation incroyable. Après cela, le défenseur a retrouvé un second souffle et a dévié de la tête un ballon très chaud (105e). Remplacé par Ibrahima Konaté (113e).

  • Upamecano (6) : le joueur du Bayern s'est montré solide sur la première incursion de Julián Álvarez (3e). Il a effectué un tacle intéressant pour stopper l'hémorragie (32e) alors que l'équipe de France était en souffrance mais il n'a pas réussi à maintenir en vie une défense en dilettante. Le défenseur français a souffert à l'image du reste de ses coéquipiers de la défense tricolore. Heureusement, les joueurs de l'Albiceleste ont complètement disparu après l'égalisation des Bleus et la défense a repris des couleurs comme sur cette intervention sur Lautaro Martinez en prolongation (105e).

  • Hernandez (4) : sa passe catastrophique aurait pu amener le danger (5e). Il a encore été à l'initiative de deux actions pour l'Albiceleste, bien malgré lui, après deux nouvelles pertes de balle (10e et 17e). Le défenseur du Bayern n'a pas été au rendez-vous de cette finale et a trop souvent pris le bouillon face aux offensives adverses. Pas à son aise offensivement non plus, ce fut le pire match du latéral depuis le début de ce Mondial, en finale malheureusement. Remplacé par Eduardo Camavinga (71e). A l'inverse de son match face à la Tunisie, il s'est montré très solide en tant que latéral notamment en prolongation en reprenant Lionel Messi malgré une glissade (92e).

  • Griezmann (5) : le numéro 7 des Bleus a démultiplié les courses et les efforts. Néanmoins, les Argentins ont dominé l'entrejeu et il a souvent couru après le ballon plutôt qu'avec le ballon. Il y a eu trop d'imprécisions au milieu de terrain pour espérer mieux en première période. Au retour des vestiaires, il a continué son travail tout terrain mais toujours sans réussite alors que les attaquants étaient sevrés de bons ballons pour amener le danger sur les cages de l'Albiceleste. Remplacé par Kingsley Coman (71e). L'attaquant virevoltant a montré qu'il était un détonateur en amenant le danger grâce à ses courses bien senties. Une belle performance d'autant plus qu'il n'était vraiment pas évident de rentrer en jeu dans un match pareil.

  • Tchouaméni (5) : le milieu de terrain a été pris par ses adversaires directs dès le début de la rencontre et le pressing des Argentins lui a fait beaucoup de mal. Il n'a pas réussi à fluidifier le jeu des Bleus sur les quelques ballons qu'il a dû négocier au milieu de terrain. L'équipe de France a souffert du manque de maitrise de ses milieux de terrain et notamment du Madrilène. Jusqu'à l'égalisation de Kylian Mbappé, les Bleus ont perdu le duel du milieu. Alors que l'équipe de France était coupée en deux en prolongation, le Merengue a bouché les trous comme il le pouvait. Par contre, son échec lors de la séance de tirs au but a fait très mal.

  • Rabiot (6) : le joueur de la Juventus a montré toute sa volonté en montant au contact sur Rodrigo De Paul (1e) et on pensait alors que la bataille du milieu serait intense. Finalement, les Argentins ont pris la mesure de l'entrejeu et les Bleus n'ont pas réussi à inverser la tendance. Il a pris un carton jaune sur une faute grossière après la pause (55e). Il a montré toute sa combativité en ne rechignant pas à aller au contact dans les moments les plus sombres de cette finale. Le Turinois a assuré au meilleur des moments avant de céder sa place. Remplacé par Youssouf Fofana (96e).

  • Dembélé (non noté) : assez impliqué défensivement, l'ailier a fait de nombreux retours pour aider Jules Koundé mais ce n'était clairement pas suffisant. D'autant plus qu'il se fait avoir par Angel Di Maria en étant trop naïf sur le pénalty argentin (22e). Remplacé par Randal Kolo Muani (41e) : (7,5). Le joueur de Francfort a fait parler sa vivacité pour apporter déjà beaucoup plus que Dembélé en seulement quelques minutes. Très impliqué, c'est grâce à sa course que les Bleus ont obtenu un pénalty et sont revenus dans le match (79e). Après cela, il a été déterminant pour les Bleus en étant dans tous les bons coups surtout en fin de rencontre au moment ou le match partait dans tous les sens.

  • Giroud (non noté) : toujours aussi combattif, le pivot de l'équipe de France n'a pas été très visible mais il s'est montré dangereux sur les rares ballons qu'il a du négocier (20e). Visiblement touché, il a été remplacé par Marcus Thuram (41e) : (7). Son entrée n'a pas été aussi visible que son coéquipier mais il a donné un peu plus de volume à l'attaque tricolore. Même s'il n'a pas créé le danger comme Randal Kolo Muani, il a permis aux Bleus de garder le ballon plus haut sur le terrain. Les remplaçants ont joué un rôle incroyable dans cette finale en apportant beaucoup plus que les titulaires, quel coaching de Didier Deschamps ! Il a même réussi son tir au but c'est pour dire.

  • Mbappé (9,5) : l'homme du match, voir ci-dessus.

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