Ligue 1

OL : il y a un blocage…

Tenu en échec par Nantes (0-0), le club rhodanien n’arrive pas à décoller. La faute à un blocage.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Maxence Caqueret @Maxppp

Huitième du classement au coup d’envoi de son match face au FC Nantes pour le compte de la 18e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais avait envie de se refaire la cerise après sa défaite à domicile contre Clermont (0-1). Mais les hommes de Laurent Blanc se sont heurtés à des Canaris bien organisés et qui auraient même pu remporter la mise si Anthony Lopes et Dejan Lovren n’avaient pas répondu présents.

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Ce match nul (0-0) n’arrange aucune des deux équipes. Nantes a besoin de points pour s’éloigner de la zone rouge, tandis que les Gones piétinent dans le ventre mou du classement et risquent de vivre une nouvelle désillusion en championnat après la huitième place de la saison dernière. Et pour Laurent Blanc, il y a de la frustration. Séduisant à Brest (4-2), battu par Clermont (0-1) et tenu en échec par Nantes, l’OL n’arrive pas à enchaîner les bons résultats, avec le risque de voir les places européennes s’éloigner définitivement. Chez le Cévenol, le constat est lucide.

L’OL doute

«Si tu veux revenir là-haut, il va falloir gagner des matches, mais en gagner beaucoup beaucoup. Je ne dis pas que je me contente du nul à Nantes, parce qu’il y avait la place pour gagner, mais ce qui te plombe, c’est la contre-performance à domicile contre Clermont. On n’a pas encore cette régularité. On la cherche, mais ça va être long», a-t-il confié en conférence de presse. Mais ce qui frustre aussi le coach rhodanien, c’est la différence de visage de son équipe à l’entraînement et en match.

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«Contre Montpellier et Rennes, on était bon techniquement. Depuis, on est moins bien. On va retrouver cette aisance technique avec les résultats certes, mais aussi avec le fait qu’on est mieux physiquement. Toujours est-il qu’il faut être beaucoup plus serein avec le ballon. On a l’impression qu’on doute quand on a le ballon. Non, c’est l’adversaire qui doit douter quand on a le ballon. On a des joueurs très bons techniquement. Je le vois, le travail dans la semaine est très bon. On n’arrive pas à le transformer le jour du match. On a cette espèce de chape. On le sait, ça existe. Il faut passer au-dessus de ça. C’est le travail du staff technique». Et avec Strasbourg, Ajaccio, Brest et Troyes à venir, ce blocage va devoir sauter sous peine de voir les regrets lyonnais enfler.

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