Juventus : 3 options pour sauver l’opération Cristiano Ronaldo
Dernièrement, Cristiano Ronaldo, tout comme ses coéquipiers, a accepté de renoncer à quatre mois de salaire afin de permettre à la Juventus d'éviter d'être plombée financièrement. Cependant, face à l'incertitude économique liée à cette crise sanitaire, CR7 et ses 31 M€ annuels pourraient devenir un casse-tête.
Face à la crise financière provoquée par la pandémie du coronavirus, la Juventus a été le premier grand club européen à trouver un accord avec son entraîneur et ses joueurs pour que ces derniers renoncent à leurs salaires des mois de mars, avril, mai et juin. Une prouesse permettant ainsi à la Vieille Dame d'économiser pas moins de 90 M€ d'ici la fin de la saison. Cependant, Il Messaggero indique que le cas de Cristiano Ronaldo (qui a donc renoncé à 10 M€) commence à trotter dans les têtes turinoises.
Il est encore trop tôt pour savoir quelles réponses financières apporteront les dirigeants de la Vieille Dame, mais le quotidien assure qu’un plan économique est en réflexion afin de garantir le futur de CR7 dans le Piémont. Car l’opération Ronaldo pèse lourd. La Juve avait recruté le Portugais pour franchir un cap commercial mais aussi sportif, notamment en Ligue des Champions. Sur le terrain, l’objectif n’est pas encore atteint (éliminée par l’Ajax la saison dernière et battue 1-0 par l’OL en huitième de finale aller).
La Juve commence à penser au casse-tête CR7
En coulisses, les incertitudes économiques liées à la crise actuelle sèment le doute dans la tête des dirigeants bianconeri en vue de la saison prochaine. En clair, si la Vieille Dame doit revoir certains accords financiers à la baisse, les 31 M€ annuels de CR7 risquent d’impacter plus fortement ses comptes. Pour le journal, trois options s’offrent donc aux Piémontais. La première serait une vente. La Juve réclamerait au moins 70 M€ pour son joueur de 35 ans, mais ce scénario est très peu probable.
La deuxième consisterait à maintenir un statu quo avec un CR7 honorant son bail jusqu’à son terme (en 2022). Une option qui ne changerait rien et donc pas très intéressante en cas de coup dur financier pour la Juventus. Enfin, la troisième voie explorée mènerait à une prolongation avec une réduction de salaire afin de faire baisser la somme d'argent qu'il reste à payer à la Juve et la lisser sur trois ans au lieu de deux. Autant de scénarios qui sont encore loin d'être une réalité, mais une chose est sûre : le débat risque de revenir sur le devant de la scène si la crise sanitaire, et donc financière, perdure.
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