UEFA Nations League

Portugal : Cristiano Ronaldo règle ses comptes avec ses détracteurs

À l’heure où sa cote de popularité n’a jamais été aussi basse dans son propre pays, Cristiano Ronaldo a décidé de prendre la parole. Le Portugais a lâché ses vérités, et n’a pas hésité à remettre certains journalistes à leur place.

Par Jordan Pardon
2 min.

Il n’y a pas que la France qui devra faire preuve de caractère pour accrocher les 1/2 finale de Ligue des Nations. Battus 1-0 par le Danemark jeudi, les Portugais devront aussi montrer un visage plus conquérant demain soir, à Lisbonne, pour tenter de faire basculer le sens de l’histoire. Au Portugal, les coupables ont en tout cas été désignés après la déroute de Copenhague, avec Cristiano Ronaldo en chef de file, comme souvent.

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Il en faudra quand même plus pour déstabiliser le quintuple Ballon d’Or, qui a montré tout au long de sa carrière qu’il avait le cuir assez épais pour encaisser toute sorte de critiques. Si tel n’était pas le cas, il aurait certainement déjà annoncé sa retraite internationale après le dernier Euro, quand la presse portugaise en avait fait le responsable numéro un de l’élimination. Ce soir, CR7 avait décidé de prendre la parole en conférence de presse, à l’heure où sa cote de popularité n’a sûrement jamais été aussi basse dans son propre pays.

Il est désormais prêt à jouer un rôle moins important

«Si je devais ne pas jouer pour gagner le match demain contre le Danemark, je signerais tout de suite. Je défendrai les couleurs du Portugal jusqu’à ma mort», a-t-il d’abord assuré, alors qu’il est publiquement reproché à Roberto Martinez de ne pas avoir le courage de le mettre sur le banc. «Je me concentre uniquement sur l’idée de défendre l’emblème de mon pays jusqu’à la mort, comme toujours. Je serai heureux si nous gagnions demain et qu’un autre coéquipier marquait»», a-t-il ajouté.

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«Les critiques ciblent tout le monde : joueurs, staff, dirigeants… Nous sommes tous dans le même bateau. Personne n’y échappe. Il faut maintenant penser positivement et se calmer. Mais j’aimerais profiter de cette occasion pour dire que je n’ai pas apprécié l’ambiance négative qui entoure l’équipe nationale et que je trouve même que certaines questions posées sont irrespectueuses (…) Tactiquement, ça n’a pas marché du tout, j’ai mal joué, et l’équipe aussi. Mais dans votre carrière de journaliste, vous avez dû aussi poser des questions qui n’étaient pas pertinentes. Ça fait partie de la vie… On n’est pas des ordinateurs. Et demain, je veux quitter Alvalade la tête haute.» Ses supporters aussi.

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