PSG : Abdou Diallo raconte son été agité avant le départ au Qatar

Par Anas Bakhkhar
2 min.
PSG : Abdou Diallo raconte son été agité avant le départ au Qatar @Maxppp

Indésirable au Paris Saint-Germain depuis son retour en prêt du RB Leipzig, le défenseur central sénégalais Abdou Diallo a finalement quitté le club de la capitale cet été dernier pour rejoindre le club qatari d’Al-Arabi, où il retrouvait l’ancien Parisien Rafinha avant l’arrivée de Marco Verratti. Dans un entretien accordé à la chaîne YouTube ASAC, le Lion aux 23 sélections a confié avoir eu des pistes en Europe avant de s’envoler pour le Golfe : «c’est mon septième club. C’est un passage qui peut être stressant mais aussi déterminant dans ma carrière, donc il ne faut pas se tromper. Quand tu enchaînes les transferts, tu prends en expérience et tu vois les choses un peu différemment. (…) Le Qatar ? Ce n’était pas mon projet du début du mercato. Je m’étais mis comme priorité de continuer en Europe, dans les cinq grands championnats, même si je pense avoir fait le tour en Allemagne. (…) Je sentais que je voulais voir autre chose. La France ? Je me voyais pas aller autre part qu’à Paris. J’ai fait Monaco (de 2011 à 2017, ndlr), qui est dans mon cœur, et le PSG, dans mon cœur. Ca avait du sens pour moi de me limiter en France dans ces deux clubs-là. Pourtant, j’ai eu quelques approches intéressantes, mais ça ne faisait pas sens.»

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Dans la suite de l’entretien, l’ancien de l’AS Monaco et du Borussia Dortmund explique également avoir été en discussions avec l’Arabie saoudite. Mais son choix de carrière, appuyé par la famille, l’a finalement envoyé au Fareeg Al Ahlam (Équipe de Rêve, en arabe) pour les quatre prochaines saisons : «avec l’âge et l’expérience, tu comprends qu’il faut s’écouter. T’as qu’une carrière, c’est la tienne. Choisir, c’est renoncer, donc il faut être prêt à le faire. Je ne me suis pas forcé la main. Par la suite, il y avait l’Arabie saoudite, qui était un acteur phare du mercato. Forcément, j’y étais attentif et j’ai eu de grosses discussions avec un club saoudien en particulier, qui n’ont pas abouti. J’ai été très dur en négociations, je ne vais pas le cacher. Le Qatar s’est présenté comme un cheveu sur la soupe, je ne me projetais pas du tout là-bas, parce qu’il n’était pas aussi actif que l’Europe ou l’Arabie saoudite. Mais il n’y a pas de hasard dans la vie, j’ai réussi à avoir tout ce que j’espérais et avoir ce sentiment de : "Ouais, c’est là-bas que je dois être". Mon petit frère (Ibrahima Diallo, ex-Southampton, avait signé là-bas un mois plus tôt, donc c’est un sacré argument en plus.»

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