Après Jean-Pierre Rivère, c’est au tour de Jacques-Henri Eyraud d’expliquer pourquoi l’OM n’a pas réussi à faire venir Mario Balotelli à Marseille.
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Mario Balotelli ne viendra pas à l’OM puisqu’il va faire une autre saison à Nice. Ce soir, c’est règlement de comptes par presses interposées dans le dossier Mario Balotelli, ce feuilleton qui a tenu en haleine les fans de l’Olympique de Marseille, ceux de l’OGC Nice mais aussi les amoureux du mercato. En début de soirée, Jean-Pierre Rivère expliquait le point de vue des Aiglons, qui n’avaient pas réussi à trouver d’accord avec leurs homologues marseillais pour 1,5 million d’euros. La communication des Phocéens était donc très attendue.
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Alors que La Provence s’apprête à sortir une interview du bas droit de Frank McCourt demain matin, le quotidien régional nous a déjà offert quelques petites phrases. « Rater Balotelli pour 1,5 million d’euros, c’est une blague ! Notre dernière proposition portait sur un contrat de trois ans. Autrement dit, 1,5M€, c’est beaucoup d’argent, mais bien peu à l’échelle de l’engagement financier que nous étions prêts à prendre », a expliqué JHE dans un premier temps.
« L’institution doit toujours primer »
Mais ce n’est pas tout puisqu’il a, à son tour, détaillé ce qu’il s’est déroulé et comment. « Mon sentiment est que l’entourage du joueur souhaitait plutôt un contrat court. L’arrivée de Balotelli à l’OM était une opportunité. Mais aucune opportunité, aussi talentueuse soit-elle, ne mérite que l’on remette en cause les fondements économiques, l’équilibre sportif et la ligne de conduite, y compris éthique, que nous nous sommes fixée. C’est tout simple. Et c’est encore plus important à l’OM en matière de gestion des transferts. Et puis, il y a le vestiaire. Maintenir son équilibre est une priorité absolue dans un club de football », a-t-il ainsi continué.
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Enfin, Jacques-Henri Eyraud a décidé d’expliquer la fin des négociations, des décisions prises pour l’OM et pour l’institution par conséquent. « L’institution doit toujours primer, encore plus à l’OM. Aucune pression, de Twitter aux différentes parties prenantes du monde du foot, ne doit nous détourner de notre ligne de conduite. On agit, on gère avec rigueur. Cela peut créer de la frustration, j’en ai bien conscience. Mais nous pensons tous que cette attitude payera sur le long terme », a conclu le dirigeant olympien. Une chose est sûre, cette sortie était attendue, mais on ne peut pas imaginer qu’elle calmera la déception des supporters du club bleu et blanc.
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