Ligue 1 : le FC Nantes de Jocelyn Gourvennec s’enfonce dans la crise !
Le FC Nantes a encore connu la défaite ce samedi en s’inclinant 3-1 face à Strasbourg sur sa pelouse de la Beaujoire. À huit journées de la fin du championnat, les Canaris sont dans une position inconfortable au classement. Ils peuvent être en situation de relégable à l’issue de la journée.
Rien ne va plus au FC Nantes. Battus après avoir longtemps été dominateurs face à Strasbourg, les Nantais s’enlisent dans les profondeurs du classement de Ligue 1. À égalité à la mi-temps (1-1), les Canaris ont totalement sombré dans le second acte. Emanuel Emegha a par deux fois défait les défenseurs. Le match était d’autant plus important qu’il était contre un adversaire direct pour le maintien. Avant la partie, seul un point séparait les deux équipes. Désormais, les Alsaciens semblent avoir pris de l’avance. Avec seulement deux victoires lors des douze derniers matchs, l’avenir de Jocelyn Gourvennec interroge.
En fin de match, après avoir passé de longues minutes avec ses joueurs et son président dans le vestiaire, le technicien nantais a voulu désamorcer toute rumeur de départ sur Prime Vidéo : « j’ai une détermination depuis le premier jour que je suis ici. Ça fait 30 ans que je rêve d’être entraîneur ici. Ma détermination est sans failles et je ne me pose même pas la question». Déçu de la prestation de son équipe en deuxième mi-temps, Jocelyn Gourvennec veut essayer de trouver des solutions : « c’est important de se dire les choses. On ne peut pas passer à une mi-temps qu’on domine de A à Z et faire cette deuxième mi-temps. On s’est fait piéger, ce sont des choses répétitives. (…) On n’a pas de régularité, ce soir, on peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Ce n’est pas une question de système, même avec l’envie de faire plus de jeu, on s’aperçoit qu’on peut être fragilisé, c’est un équilibre à trouver. C’est difficile à accepter, la colère autour est normale». Une colère qui monte chez les supporters qui réclament, de nouveau, le départ de leur président Waldemar Kita.
Grosse frustration chez les supporters nantais
La situation était très tendue à la fin de la rencontre avec des supporters qui menaçaient d’envahir le terrain : « si vous voulez qu’on envahisse le terrain, si rien ne change, c’est exactement ce qu’il va se passer » a lancé le Kapo Nantais. Pedro Chirivella, capitaine de cette équipe nantaise, ne s’apitoie pas sur son sort et veut être optimiste pour la suite. « On n’est pas bons, on essaye de bien faire, du premier joueur au dernier. C’est la vérité, on n’arrive pas à faire des matchs complets. On mérite d’être à cette position. Il reste huit matchs, il y a la trêve pour continuer à s’entraîner et se reposer la tête. On va s’en sortir, ce n’est pas possible que ce club soit où il est » a-t-il déclaré au micro de Prime Video.
Les Nantais, qui ne voulaient pas connaître une saison comme l’année dernière avec un maintien acquis à la dernière journée, vont encore une fois devoir batailler jusqu’au bout. Avec un seul point d’avance sur Metz, les Canaris peuvent voir les Grenats les dépasser s’ils remportent leur match demain à Reims. La tâche s’annonce donc ardue pour l’entraîneur nantais dans les prochaines semaines alors qu’il est devenu le premier entraîneur de l’histoire de Nantes à atteindre les 10 défaites aussi rapidement. Malgré beaucoup d’internationaux qui vont partir pendant la trêve, ces quinze jours seront certainement décisifs pour relancer la machine nantaise.